Football / incidents

10 ans après, le drame de Cabinda continue de traumatiser les Togolais

Judicaël C. GBETO 8/01/2020 à 10:49

10 ans déjà, mais les séquelles restent comme si c’était hier. 8 janvier 2010, 8 janvier 2020. Alors qu’il se rendait à Cabinda en Angola, l’enclave angolaise située entre le Congo-Brazzaville et la RDC, pour y disputer la Coupe d’Afrique, le bus de l’équipe nationale de football du Togo a été mitraillé par des rebelles. Bilan, 2 morts, 9 blessés dont deux graves. A Lomé, ce 8 janvier 2020 qui marque les 10 ans de la tragédie, on s’apprête à commémorer l’attaque de Cabinda. Mais dans une sobriété remarquable. On annonce une messe solennelle donnée dans la capitale togolaise, initiative privée en présence de proches des victimes et c’est à peu près tout. Bien loin de l’onde de choc provoquée à l’époque par l’attaque du bus des Éperviers.
Pour rappel. Une semaine après ce drame e Cabinda …
« Le 15 janvier 2010, un hommage solennel avait été rendu aux deux tués : Abalo Amélété et Stanislas Ocloo, l’entraîneur-adjoint et le responsable presse de l’équipe. Cérémonie présidée par Faure Gnassingbé, car l’affaire était à l’époque remontée jusqu’au sommet de l’État, avec un deuil de trois jours décrété. Le président de la République avait lui-même ordonné aux joueurs de rentrer au Togo et l’avion de la présidence avait été envoyé en Angola pour les rapatrier. Une ingérence politique mal vue par la CAF, loin de réaliser l’ampleur du drame. Drame qui, avait changé le visage de la CAN 2010 ».



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