La session criminelle ouverte au tribunal de première instance de deuxième classe d’Abomey-Calavi se poursuit. Ce mercredi à la barre cet aide-soignant dont le verdict a été rendu au terme de l’audience et qui doit encore passer 14 ans derrière les barreaux.

20 ans de réclusion criminelle. Tel est le verdict rendu au cours de la session criminelle au tribunal de première instance de deuxième classe d’Abomey-Calavi. En effet en décembre 2016 il a été sollicité par une dame pour l’aider à avorter. Pour une grossesse datant de plus de quatre mois, la maman porteuse du bébé a juste voulu s’en débarrasser. C’est ainsi que l’aide-soignant entama le processus d’avortement en lui injectant un produit pour l’aider à avorter. Par la suite, il demande à la patiente de rentrer chez elle après l’injection.

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Trois jours, cette dernière s’est mise à saigner. Mais il l’a gardée chez lui le temps de lui injecter d’autres produits pour arrêter le saignement. Malheureusement la victime ne survivra pas. Après son décès, il a dissimulé le cadavre sous son matelas et s’est enfui. Malheureusement, il sera rattrapé par des jeunes du quartier et remis aux autorités judiciaires. Placé sous mandat de dépôt, il a été jugé à la session criminelle en cours au tribunal d’Abomey-Calavi.

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A la barre le prévenu a reconnu les fait mais le ministère public lui reproche d’être coutumier des faits de pratiques illégales en médecine et requiert une peine de 20 ans de réclusion criminelle contre lui. Malgré son méa culpa et la clémence du juge sollicitée, Jerry Akouesson (le juge) est allé dans le même sens que le ministère public et le condamne à 20 ans de prison ferme.
Il doit encore passer 14 ans en prison puisque les faits datent de 2016. Pour rappel son dossier est le 15ème jugé à cette session criminelle en cours.