La condamnation du Professeur Joël Aïvo et de l’ancienne ministre Réckya Madougou, respectivement à 10 et 20 ans de réclusion criminelle, a attristé autant leurs proches que des caciques du régime. Interrogé au cours d’une émission, le secrétaire général adjoint porte-parole du Gouvernement, Wilfried Houngbédji a exprimé ses peines ressenties après le verdict de la Criet.

Interrogé sur les procès Aivo et Madougou, le Secrétaire général adjoint porte-parole du Gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji qui était sur l’émission d’une Web Tv a laissé entendre que cela a été une grande tristesse pour lui.

Faisant parler son côté affectif, l’ancien journaliste a déclaré que les deux personnalités, condamnées à de lourdes sanctions, sont après tout des béninois. Partant, « il a indiqué que le dossier est un crève-cœur », pour lui. « Ce sont des amis. On a mal pour ce qui leur arrive », a déclaré Wilfried Houngbédji.

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Condamnés l’un pour « atteinte à la sûreté de l’Etat et blanchiment de capitaux » ; et l’autre pour « complicité d’actes terroristes et financement du terrorisme », le procès des deux personnalités, Joël Aïvo et Réckya Madougou continue de faire couler d’encre et de salive. Pour leurs proches y compris les intéressés eux-mêmes, il s’agit d’un « procès politique ». Mais du côté du pouvoir, on soutient qu’il y a séparation des pouvoir d’autant plus que le Bénin demeure un Etat démocratique, et que la justice n’a simplement fait que son travail. « … après il y a des faits qui leur sont reprochés », a déduit le porte-parole du gouvernement au cours de la même émission.

Rappelons qu’après le procès, des personnalités politiques ont émis des doléances en direction du président de la République Patrice Talon pour que ce dernier les gracie. Aussi, ils n’ont pas jugé nécessaire de relever appel après la condamnation de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).