Bénin

Angela, pourquoi son mouvement pourrait avoir du plomb dans l’aile

L’investigateur 4/07/2020 à 13:46

Deux mois après son coup de gueule, dénonçant des "présumés harceleurs sexuels" à l’Office de Radio et Télévision du Bénin (ORTB) ; la journaliste Angela Kpéidja lance le mouvement « N’aie Pas Peur » dont l’objectif est de prévenir le harcèlement sexuel en milieu professionnel par le truchement de la sensibilisation. Seulement, elle pourrait avoir de difficultés à concrétiser son rêve compte tenu de certains facteurs, susceptibles de constituer un handicap pour son projet.

Ceux qui pensent que le mouvement de la journaliste Angela Kpéidja « N’aie pas peur » mourra de sa propre mort n’ont peut-être pas tort. Et pour cause !
En effet, sous le feu des critiques après avoir mis le pied dans les plats à l’ORTB, la journaliste Angela Kpéidja vient de lancer un mouvement dénommé « N’aie pas peur », pour lutter contre le harcèlement sexuel en milieu professionnel.

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Au premier degré, beaucoup avaient cru en elle et des femmes, non moindres ont pris à bras le corps, le combat. Mais quelques jours après, l’ardeur s’est émoussée. Beaucoup se sont, à tort ou à raison, fait l’idée qu’il s’était agi d’une lutte qui ne pourra pas aboutir compte tenu des rebondissements au lendemain de la dénonciation. A plus forte raison, l’Amicale des Femmes de l’ORTB (AF/ORTB) à laquelle appartient l’auteure du coup de gueule n’a jamais pris fait et cause pour elle. Après avoir été nommée chef service Web à l’ORTB, le commentaire que la journaliste en a fait, a déplu plus d’un. « Maigre consolation ! », s’est exclamée Angela Kpéidja. Une phrase qui est restée en travers de la gorge de ceux et celles qui voulaient mener la lutte contre le harcèlement sexuel en milieu professionnel à ses côtés. Cette phrase à tout point de vue, a fait baisser l’estime que beaucoup avaient pour elle. Notamment ceux qui ont cru qu’elle s’était décidée à aller au bout. Les commentaires sur les réseaux sociaux en

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l’occurrence ceux de l’activiste Maora Aledjo ont démontré peu ou prou que ce mouvement qui vient de naître, n’aura pas de grand soutien. A commencer par son milieu de travail ORTB où l’Amicale des Femmes avait sorti au lendemain de sa dénonciation, un communiqué pour la dézinguer. Un mouvement du genre qui naît sans le soutien de sa maison est semble-t-il, voué à l’échec. D’où la thèse de ne pas être surpris de voir « N’aie Pas Peur » tué dans l’œuf. Or, pourtant il s’agit d’un mouvement d’écoute et d’entraide pour les filles et femmes victimes de harcèlement et qui souhaite leur apporter une aide psychologique et juridique.




 
 

 
 
 

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