Communales 2020

Après Azannaï, un autre opposant à Talon insiste sur la transparence des communales

L’investigateur 17/02/2020 à 17:46

Après les échanges du lundi 10 février entre les représentants des 11 partis politiques enregistrés sur les douze invités à l’époque par la Commission électorale nationale autonome (CENA), des participants se sont exprimés. Certains ont mis un doigt accusateur sur la transparence des élections.

A la faveur des opinions recueillies, il y a celles du vice-président du parti flamme renouvelée, Gabriel Laurex Ajavon, qui a donné ses impressions. A l’en croire, la formation politique qu’il a représentée est prête à se présenter pour les communales et municipales. Mais le hic, selon ses propos est qu’il s’est rendu compte qu’au terme des échanges avec la CENA, ceux qui ont voté les lois, peinent eux-mêmes à les appliquer sur le terrain. « Quand on parle d’élections transparentes, libres et apaisées, il faut que tous les partis en compétition aient la liste électorale. Il faut qu’il y ait une application informatique qui puisse faire la compilation dans les bureaux de vote, parce que c’est en voulant faire la compilation au niveau des arrondissements qu’il y a les fraudes. Pour éviter cela, on est en plein 21è siècle, il faut se servir des nouvelles technologies pour favoriser et rendre les élections transparentes », a rapporté bwt. Comme propositions, il souhaite que la CENA mette le numérique à contribution aux fins de pouvoir s’en sortir. Mais pour lui répondre, l’Institution dirigée par le président Emmanuel Tiando a affirmé qu’elle n’a pas les moyens pour faire cette option. « On ne peut pas faire d’omelettes sans casser les œufs. Si on veut vraiment les élections transparentes, il faut mettre les moyens qu’il faut. La rencontre est nécessaire. Mieux vaut tard que jamais. Il faut tirer les bonnes conclusions et prendre les bonnes dispositions », a fait savoir Gabriel Laurex Ajavon. Autrement dit, il est sceptique quant à la transparence de ces communales pourrait-on conclure.
Rappelons que les dispositions de la loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électorale en République du Bénin ont été au menu des échanges, ce lundi 10 février 2020 entre la CENA et les représentants des partis politiques.



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