Bénin

Assogba, le président Alcrer a une seule crainte pour la cellule de lutte contre la corruption

Rollis HOUESSOU 4/02/2022 à 13:55

La création de la cellule d’analyse, de traitement des plaintes et dénonciations CPD à la présidence de la République n’était pas du goût du Président de l’ONG Alcrer Martin Assogba. Il l’a fait savoir dans un entretien accordé à Le Matinal.

Les réactions continuent par rapport à la création d’une cellule à la présidence de la République pour lutter contre la corruption au Bénin. La dernière en date, reste celle de Martin Assogba qu’on ne présente plus. Pour cet acteur de la société civile, cette décision du Président Patrice est salutaire :" J’apprécie à sa juste valeur la mise en place de cette cellule parceque, lorsque vous êtes malade, vous êtes obligé de rechercher comment vous guérir. Quand vous ne tombez pas sur le bon docteur, vous allez encore vers l’autre parceque vous entendez qu’avec lui, il y’a un meilleur remède. Le Chef de l’État est à la recherche de comment faire pour véritablement freiner la corruption dans notre pays", a-t-il lancé.

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Si le patron d’Alcrer estime que le Président Patrice Talon en créant cette cellule, veut que tous les béninois anonymes puissent participer à la lutte contre la corruption, il a néanmoins fait savoir qu’il avait regretté qu’elle soit logée à la Présidence de la République :" Je regrettais que la cellule soit logée à la Présidence de la République. Mais, avec un peu de recul, je trouve que la cellule ne peut être logée à la Présidence de la République pour être efficace", a déclaré Martin Assogba. Pour lui, du moment où l’initiative vient directement du Chef de l’État, on ne peut que l’encourager. Puisque pour lui, Patrice Talon depuis son avènement au pouvoir, a affiché sa volonté à éradiquer le phénomène.

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Par ailleurs, Martin Assogba a demandé :" Aux uns et aux autres de laisser agir la cellule, quitte à faire le bilan de son action d’ici six mois ou un an. On pourra, à l’occasion, évaluer les avancées et voir ce que cela a pu rapporter à la lutte contre la corruption. Chacun de nous doit pouvoir participer, mais de façon honnête", a-t-il conclu.




 
 

 
 
 

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