Bénin

Azannaï : les exigences de ‘’sa résistance’’ consignées dans un mémorandum, remis à l’ONU

L’investigateur 11/02/2021 à 12:51

Candide Azannaï président du parti Restaurer l’Espoir, devenu précurseur de la « Résistance » au Bénin, a remis un mémorandum à Monsieur Mohammed Ibn CHAMBAS, représentant de l’ONU au cours de son passage à Cotonou. A travers son plaidoyer, il exige de la part du régime en place, assez de choses.

En effet, un extrait du mémorandum permet d’avoir une idée de ce que réclament l’ancien allié du régime et ses sympathisants. Mais en lieu et place de l’intégralité du document, nous vous proposons quelques extraits.

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Entre autres, ils exigent la réhabilitation de la mémoire des victimes innocentes des émeutes du 1er et du 2 mai 2019 ; la justice à toutes les victimes innocentes ; des sanctions exemplaires aux auteurs et aux commanditaires de tels actes de barbaries quels qu’ils soient, conformément aux principes, lois et textes en la matière tant au niveau national qu’international.
M. Azannaï souhaite par ailleurs, une explication du gouvernement sur les différents faits, car il estime que les malheureux incidents du 1er et du 02 mai doivent être élucidés.

Au passage, l’ancien député a évoqué dans le texte remis au représentant des Nations Unies, l’organisation des élections législatives d’avril 2019 qui, selon son développement, n’ont pas été inclusives.

Quid des communales de mai 2020 et des élections présidentielles

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Azannaï et son groupe diront que ces communales n’ont pas été inclusives. "Dans un contexte généralisé de la pandémie de la Covid-19, le Gouvernement s’est royalement offert la plupart des soixante-dix-sept communes de notre pays avec ses deux partis politiques siamois (UP et BR, tous deux instigués par le même P. TALON et un parti politique allié – FCBE – qui peine visiblement à être reconnu et accepté par l’opinion publique comme une force politique de l’Opposition", peut-on lire dans leur mémorandum.

Quant à la présidentielle, il est décrit dans le document que les conditions imposées ne sont pas de nature à apaiser le climat et favoriser par ailleurs, la participation de tous les candidats.



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