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Bako : ‘’la fixation unilatérale de la durée de la transition au Mali n’a pas surpris la Cedeao, estime le député béninois’’
L’Envoyé spécial de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) pour l’Afrique, Nassirou Arifari-Bako était l’invité de Radio France Internationale (RFI) dans la matinée de ce mardi. Il s’est notamment prononcé sur l’adoption d’un décret présidentiel par le gouvernement malien fixant à deux ans, l’allongement de la transition, avant même la fin des négociations avec le Médiateur de la CEDEAO.
L’adoption d’un décret présidentiel fixant à deux ans, l’allongement de la transition, avant même la fin des négociations ne bloque pas la CEDEAO dans la poursuite des échanges entre elle et le gouvernement du Mali, estime l’’ancien ministre béninois des affaires étrangères. En effet, c’est l’assurance donnée par le député béninois Nassirou. "… en dehors de son caractère unilatéral, il contient l’essentiel de ce qui découle des différents échanges que nous avons eus et aussi du rapport du médiateur de la CEDEAO, le Président Jonathan Godluck. Donc cela ne devrait pas être une source de blocage pour la suite. Le décret comme je l’ai dit, c’est unilatéral. Mais il faut qu’on aille au-delà pour s’atteler au contenu pour trouver un mécanisme de suivi de la transition dès que le chronogramme aura été retenu", a-t-il soutenu.
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Pour l’Envoyé spécial de l’Organisation de la coopération islamique pour l’Afrique, cette décision de la junte militaire au pouvoir au Mali n’a pas surpris la CEDEAO en tant que tel d’autant plus qu’" Au sein de la CEDEAO, il en a qui étaient pour une mesure concomitante de la fixation de la durée de la transition et de levée automatique des sanctions. Il en a qui ont estimé qu’il faut peut-être un chronogramme de la transition et que la levée des sanctions se fasse progressivement donc en fonction de résultat par Etat. Tout le monde est donc d’accord sur le principe qu’il faut aller vers la levée des sanctions", assure l’ancien ministre des Affaires étrangères du Nassirou Arifari-Bako. Il reste optimiste quant à la suite des discussions entre les deux parties afin que le Mali puisse sortir de la situation d’anormalité constitutionnelle dans laquelle il se trouve aujourd’hui.
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