Actualité

Bénin : le gouvernement réagit à l'abandon des postes par des policiers et militaires et évoque 03 raisons, lire les détails

Rollis HOUESSOU 6/06/2022 à 11:25

Reçu sur l’émission " Gouvernement en Action" de la télévision nationale, le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Alassane Séïdou a expliqué les trois possibles raisons qui expliquent les désertions constatées dans le rang des policiers et militaires ces derniers temps.

Plusieurs policiers et militaires ont quitté leur poste ces derniers mois et sont activement recherchés. Interrogé sur la question, le ministre Alassane Seïdou a admis le fait et explique. "La démission au sein de la police républicaine est une réalité. Il y a des raisons à cela. Quelqu’un qui intègre la police avec un diplôme de Licence ou plus a probablement la noble ambition d’appartenir au groupe des officiers. S’il constate qu’il ne peut pas arriver dans la classe des Officiers en moins de dix ans ou même plus, s’il trouve une opportunité ailleurs, il déserte. Il s’en va. Et on constate qu’il est parti. Ça arrive il y en à qui partent pour trouver mieux", a-t-il martelé.

| Lire aussi : Talon : Djènontin critique les nominations sous le Chef de l’État, ce qu’il reproche dans la façon de promouvoir les cadres sous la rupture

La deuxième raison est que le métier est contraignant. Alassane Seïdou apprend que " La Police républicaine est basée sur la mobilité. Vous devez bouger. Vous devez aller partout, sur les routes, dans les quartiers. Donc, il y a beaucoup de contraintes", ce qui pousse certains à quitter leur poste.

| Lire aussi : Houéyogbé : Moele-Bénin signe le pacte de développement avec les étudiants de la commune

Enfin, la troisième raison concerne selon le ministre, la désillusion. Pour lui, " Il y a des gens qui viennent à la Police parce qu’ils pensent qu’à la Police, on peut vite s’enrichir comme cela se faisait par le passé par les rançonnements qui étaient la règle. Mais aujourd’hui, ce n’est pas possible. Je ne peux pas dire que c’est au niveau zéro, mais de toutes les façons, aujourd’hui c’est très compliqué de le faire", a martelé Alassane Séïdou. Ces désertions ont été notamment enregistrés ces derniers mois surtout à l’avènement des attaques terroristes. D’ailleurs, beaucoup estiment que c’est la peur de ces policiers et militaires de se faire tuer par les assaillants qui expliquent leur départ.



Politique


 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook