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Bénin : quel sort pour le juge démissionnaire de la Criet, Essowé Batamoussi

Judicaël C. GBETO 16/04/2021 à 14:06

Dans la dynamique de faire la lumière sur les violences préélectorales orchestrées dans plusieurs villes du pays, le gouvernement béninois a entrepris des enquêtes. Selon le ministre de la communication des suspects se retrouvent au domicile de l’ex-juge de la Criet.

C’est par l’entremise d’un point de presse jeudi 15 avril dernier que le ministre de la communication et de la poste, porte-parole du gouvernement a informé l’opinion publique des résultats à mi-parcours des investigations. Alain Orounla a fait le bilan de la gestion de la période électorale, notamment les manifestations enregistrées.
A en croire le porte-parole du gouvernement, plusieurs personnes ont été interpellées dans le cadre des violences électorales, au domicile du juge Essowé Batamoussi. Au nombre de 25, les intéressés auraient avoué avoir participé aux manifestations. Pour le ministre en charge de la communication et de la poste, la présence de ces individus au domicile du juge « déserteur » de la Criet est suspecte. Il continue en affirmant que le magistrat serait en train de servir une cause « inavouée ». Déjà parti de la CRIET, Essowé Batamoussi est soupçonné d’avoir des atomes crochus avec les opposants.

Lire aussi : Djougou : 04 présumés braqueurs interpellés, 50 portables et de l’argent saisis par la police

A nouveau cité dans les violences pour avoir hébergé des assaillants, selon le ministre Alain Orounla, on peut se demander le sort qui est lui est réservé.
Il n’est plus à rappeler que le juge démissionnaire de la Criet, et membre de la chambre des libertés et de la détention, Essowé Batamoussi, avait quelques jours plus tôt dénoncé des pressions dans l’affaire Madougou. « Le juge que je suis n’est pas indépendant comme cela se devait d’être. Toutes les décisions que nous avons été emmenées à prendre l’ont été sur pression », a-t-il fait savoir sur RFI.
Et comme c’est prévisible, les allégations du juge « fugueur » avaient été balayées du revers de la main par le gouvernement béninois.



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