Bénin : un prétendu beau-frère du DGPR condamné à 12 mois de prison

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4 février 2025 L'investigateur Temps de lecture estimé : 2 mn

Un prétendu beau-frère du Directeur général de la police républicaine (DGPR) a été condamné le lundi 27 janvier 2025 par la Cour de Répression des Infractions Économiques et du terrorisme (CRIET), à 12 mois de prison et un million FCFA d’amende.

Il est poursuivi pour des faits de cybercriminalité et d’usurpation de son titre dans les commissariats. Mais après, les faits ont été requalifiés par le juge dans son verdict en « extorsion de fonds ».

Selon les faits rapportés par libre express, le présumé beau-frère de l’actuel patron de la police républicaine, selon la lecture du procès-verbal faite par la Cour, prend de l’argent chez les policiers pour leur garantir des mutations dans de bons commissariats de police.

Ce dernier intervient aussi dans les procédures au niveau des commissariats de police notamment pour faire libérer des motos saisies. Aussi, se faisant passer sur internet pour l’opposante Reckya Madougou, il opérait dans l’arnaque.

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Interpellé puis placé sous mandat de dépôt en février 2024, selon les lectures de son procès-verbal faites par le juge et le ministère public lors du procès du lundi 4 mars 2024, des données cybercriminelles ont été retrouvées dans son téléphone.

Les enquêteurs de la police républicaine ont retrouvé à sa possession une pièce d’identité comportant sa photo mais avec un faux nom.

Or lors des enquêtes préliminaires de la police, il a été révélé que le prévenu a fait enregistrer sur l’application Truecaller, des numéros de téléphone au nom du Directeur général de la police républicaine.

Juste dans l’intention d’appeler des policiers et des commissariats pour leur donner des consignes et pour les menacer de mutation en cas de refus d’obtempérer.

Faut-il le préciser, lors des précédentes audiences, le mis en cause a rejeté les faits de cybercriminalité mis à sa charge par le parquet spécial et a plaidé non coupable.

Mais dans sa déposition, il aurait reconnu sa proximité avec le DGPR, se présentant comme son beau-frère et a indiqué à la Cour qu’il est un habitué de sa maison, ce qui reste à vérifier.