Burkina Faso : dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI)

Inter

L’Assemblée législative de Transition (ALT) du Burkina Faso a adopté, ce mardi 28 octobre 2025, à l’unanimité, le projet de loi portant dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le gouvernement justifie cette décision par la volonté d’engager de profondes réformes institutionnelles et de renforcer le contrôle souverain du processus électoral.

Réunis en séance plénière à Ouagadougou, les députés de l’Assemblée législative de Transition ont entériné, sans opposition, la dissolution de la Commission électorale nationale indépendante. Présenté par le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Emile Zerbo, le projet s’inscrit dans le cadre des réformes structurelles prônées par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

Selon le ministre, cette mesure vise à « rationaliser les institutions » et à « renforcer la cohérence institutionnelle avec la Charte de la Transition ». En clair, il s’agit de réduire les coûts de fonctionnement de l’État, d’impliquer davantage les structures administratives dans l’organisation des élections et de limiter la dépendance du pays vis-à-vis des partenaires techniques et financiers lors des processus électoraux.

Emile Zerbo a également souligné que la dissolution de la CENI permettra de rendre le système électoral plus souverain et plus efficace, tout en optimisant la gestion des ressources publiques. Les députés, après avoir soulevé quelques préoccupations d’ordre technique et administratif, ont jugé les explications du ministre satisfaisantes et ont procédé à l’adoption unanime du texte.

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