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L’ancien président de la République du Bénin, Thomas Boni Yayi, a exprimé ce lundi, son opposition à la proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale visant la création d’un Sénat. Dans sa déclaration, il a dénoncé une démarche non consensuelle, qu’il juge contraire aux principes démocratiques et menaçante pour la stabilité institutionnelle du pays.
Informé par voie de presse du dépôt d’une proposition de loi modificative de la Constitution, Thomas Boni Yayi a tenu à exprimer sa désapprobation. Selon lui, la création d’un Sénat « ne va pas dans le sens du renforcement de notre démocratie » et s’inscrit dans un « climat d’exclusion » susceptible d’alimenter la division nationale.
L’ancien chef de l’État estime que cette initiative n’est « ni opportune ni légitime », et qu’elle constitue « une dérive institutionnelle » porteuse de risques pour les acquis démocratiques du pays.
Boni Yayi appelle en conséquence les 22 députés du parti Les Démocrates à s’opposer à cette réforme constitutionnelle. Il les exhorte à « honorer leur serment d’artisans de la restauration de la démocratie » en usant de leur minorité de blocage pour rejeter le texte et rendre la parole au peuple, à travers un référendum, « seule expression légitime de la volonté nationale ».
« Par la presse j’ai été informé du dépôt à l’assemblée nationale d’une proposition de loi modificative de la Constitution. Elle vise à créer une institution appelée Sénat. Cette initiative ne va pas dans le sens du renforcement de notre démocratie. Engagée sans consensus national, elle s’inscrit dans un climat d’exclusion qui fragilise la cohésion sociale et compromet la sérénité du débat républicain.
La création d’un Sénat n’est ni opportune ni légitime. Elle constitue une initiative antidémocratique, contraire aux principes fondamentaux de la séparation des pouvoirs et au bon fonctionnement de nos institutions. Sa composition soulève de sérieuses interrogations, tout comme ses attributions et sa fonction …
Je ne saurais en aucun cas faire partie de cette institution comme membre de droit ni cautionner un tel projet, dont le dessein véritable semble être de modifier la nature même de notre régime politique. Une telle dérive institutionnelle met en péril les acquis démocratiques chèrement obtenus par le peuple béninois au prix de tant de sacrifices.
J’en appelle avec gravité aux députés du parti Les Démocrates à rejeter cette proposition de révision constitutionnelle portant création du Sénat. En agissant ainsi, les 22 députés LD honoreront leur serment d’artisans de la restauration de la démocratie au Bénin, à cette dernière session ordinaire de la 9ᵉ législature.
Par leur minorité de blocage, ils auront le mérite de rendre la parole au peuple, seul souverain légitime, à travers la voie référendaire — expression suprême de la volonté nationale.
Ensemble, défendons notre République, notre démocratie et notre unité nationale. Refusons toute altération de l’équilibre institutionnel qui menace notre vivre-ensemble et l’avenir de notre Nation. », a écrit l’ancien président.
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