A la faveur du Conseil des ministres du mercredi 6 janvier 2021, le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Mario Metonou, est nommé. Désormais Procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), il en est donc le deuxième depuis la création de cette juridiction spéciale. Quid de son parcours.

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Son dernier poste avant sa promotion à la tête du parquet qui donne de la trouille aux criminels économiques et aux terroristes, était le parquet de la vitrine économique du Bénin. A ce poste, Mario Metonou a démontré toute sa compétence à mettre hors d’état de nuire, les délinquants de tout acabit. Il ne ratait aucune occasion pour semer la panique dans le rang des divorcés sociaux. Récemment, n’eut été sa promptitude, les fraudeurs au concours de recrutement d’auditeurs de justice pourraient échapper à la justice. Il va prendre service ce vendredi pour mettre son expérience au profit du parquet spécial en cette période sensible du Bénin où l’élection du nouveau président s’approche.

Avant d’être nommé Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Première classe de Cotonou, poste qu’il a occupé avec dextérité, efficacité et prestance, Mario Metonou était d’abord Juge d’instruction en charge du 7ème cabinet du Tribunal de Cotonou, durant cinq ans, avant d’être nommé en 2016, premier Substitut du Procureur de la République de Cotonou. Il a accumulé assez d’expériences à ces différents postes. Et sa gestion du parquet en dit long.

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Diplômé de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) et de l’Ecole Doctorale de l’Université d’Abomey-Calavi (Benin), il est sorti major de sa promotion en MASTER II-recherche en droit et institutions judiciaires.

Aussi, faut-il le rappeler, Mario Metonou fait partie des rares procureurs à descendre sur le terrain pour sensibiliser les populations sur les enjeux environnementaux. Il a rendu des décisions exemplaires en matière environnementale pour amener le citoyen à respecter l’espace public. C’est grâce à lui que la pollution sonore a drastiquement baissé à Cotonou.