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Débouté par la Cour après examen de son recours sur la nouvelle République, Koovi parle de son futur combat

Le Bénin est-il entré dans une nouvelle République après la révision de la constitution en 2019 ? La question est sur les lèvres au fur et à mesure qu’on s’achemine vers la fin du second et dernier mandat constitutionnel du Chef de l’Etat Patrice Talon.
Devant la Cour constitutionnelle, le jeudi 13 février dernier, Bertin Koovi, l’un de ceux qui pensent qu’on est dans une nouvelle République, a été débouté après examen de son recours.
En effet, dans sa décision, la Cour a estimé que le requérant qui demandait à la haute juridiction de clarifier si oui ou non le Bénin est entré dans une nouvelle République, n’est pas qualifié pour lui adresser une telle requête. Dans leur verdict, les sages ont déclaré la requête de Bertin Koovi irrecevable.
Bertin Koovi de la mouvance s’est appuyé sur deux faits pour soutenir l’idée selon laquelle le Bénin est entré dans une nouvelle République. Il s’agit de la révision de la Constitution en novembre 2019 et le vide juridique créé par l’absence d’élection présidentielle en avril 2021.
Il a argumenté en disant que la réforme constitutionnelle a provoqué de grandes modifications. Notamment la création du poste de vice-président et les changements dans le système électoral.
Par ailleurs, il a indiqué que les nouvelles règles concernant l’élection et le mandat présidentiel sont entrées en vigueur lors des élections de 2021.
De ce fait, le premier mandat de Patrice Talon (2016-2021) ne peut être comptabilisé que sous l’ancienne constitution et l’article 42 de la nouvelle constitution ne devrait pas empêcher son éligibilité pour un second mandat en 2026.
Le jusqu’auboutisme de Koovi
La Cour constitutionnelle a examiné le recours et expliqué que le citoyen ne peut saisir la haute juridiction que pour des violations des droits humains ou pour contrôler l’inconstitutionnalité des lois.
Mais au sortir de l’audience, Bertin Koovi, dans une interview accordée au journaliste Jean-Luc Aplogan estime que la récréation n’est pas terminée.
« ... ce n’est pas la fin. Ça ne fait que commencer et nous allons appeler le président de la République afin qu’il saisisse la Cour pour vider le sujet », a déclaré le candidat malheureux à la présidentielle de 2016.
A l’en croire, « s’il ne s’agit pas d’une nouvelle République au Bénin après la révision de la constitution de 2019, c’est que cela crée un dangereux précédent « .
En répondant à la question sur son insistance sur le débat, l’ancien président de l’Alliance Iroko ajoute qu’il est motivé par la « volonté d’en finir avec le sujet ».
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