Précieux papier qui au regard du nouveau code électoral, donne une existence légale à une formation politique au Bénin, le récépissé n’est pas aisé à avoir de façon définitive, selon les soupçons de certaines chapelles politiques. La FCBE de Hounkpè s’inscrivant dans la logique du deux poids deux mesures dans la délivrance de ce document, ne veut pas s’avancer sur le terrain de fusion en vue de création d’un autre parti politique.

Comme c’est le cas avec les formations politiques de la mouvance, notamment, l’Union Progressiste pour le Renouveau (UP-Le Renouveau) créé seulement le 21 août dernier, mais qui a déjà eu son récépissé définitif, les partis de l’opposition craignent d’être à nouveau recalés.

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Si la Force cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) a pu se rendre aux récentes élections (on se rappelle comment), ce n’est pas le cas des autres formations politiques de l’opposition. Aujourd’hui, où le Bénin se trouve à quatre mois des législatives, Hounkpè ne veut pas fusionner avec d’autres formations en vue de créer un nouveau parti qui pourrait manquer les élections. C’est ce qui justifie sa stratégie de ne pas fusionner mais de faire de simples accords politiques.

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Pour le Secrétaire Administratif de la FCBE, Salomon Odjo, << nous (partis de l’opposition) ne sommes pas au pouvoir et les textes sont clairs. Quand vous prenez par exemple l’article 5, c’est très compliqué de créer un nouveau parti aujourd’hui et remplir les formalités au niveau du ministère de l’intérieur et avoir un récépissé définitif. Eux (partis de la mouvance), ils sont au pourvoir, ils ont l’alchimie et connaissent les rouages par lesquels il faut passer pour vite satisfaire à cette obligation administrative >>.