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Les propos d’Emmanuel Macron sur la politique africaine de la France pendant la conférence des ambassadeurs, tenue lundi à Paris, n’ont pas tardé à faire réagir sur le continent. Parmi les pays qui l’ont fait, il y a le Sénégal et le Tchad.
« Aucun de ces États ne pourrait revendiquer aujourd’hui sa souveraineté si l’armée française n’avait pas été déployée dans la région », déclarait Emmanuel Macron lundi soir lors de la conférence des ambassadeurs à Paris. Le président français qui a longtemps défendu la politique africaine de la France, a affirmé que le retrait des forces français de certains pays africains avait été négocié par ces derniers.
Des propos qui ont provoqué un tollé général sur le continent. Dans un message sur le réseau social X, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a qualifié de « totalement infondées », les affirmations du président français. Il a assuré que « cette décision relève exclusivement de la souveraineté du Sénégal, un État libre et indépendant ».
« La France n’a ni le droit ni les moyens d’assurer la souveraineté ou la sécurité des pays africains ». Elle pourrait encore, aujourd’hui, être sous domination allemande » si les soldats africains « souvent enrôlés de force, maltraités et finalement trahis », n’avaient pas contribué en grande partie dans la libération de la France durant la Seconde Guerre Mondiale, a ajouté le leader du Pastef.
Le Président Emanuel Macron a affirmé aujourd’hui que le départ annoncé des bases françaises aurait été négocié entre les pays africains qui l’ont décrété et la France.
Il poursuit en estimant que c’est par simple commodité et par politesse que la France a consenti la primeur… pic.twitter.com/kNrBtkEGE0
— Ousmane Sonko (@SonkoOfficiel) January 6, 2025
Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, a également déploré les propos d’Emmanuel Macron dans un communiqué lu à la télévision nationale. « Le gouvernement de la République du Tchad exprime sa vive préoccupation suite aux propos tenus récemment par le président de la République française, Emmanuel Macron, qui reflètent une attitude méprisante à l’égard de l’Afrique et des Africains », y déclare-t-il ainsi avant de demander aux « dirigeants français [d’]apprendre à respecter le peuple africain et [à] reconnaître la valeur de ses sacrifices », et de rappeler le « rôle déterminant » joué par l’Afrique et par le Tchad « dans la libération de la France lors des deux guerres mondiales ». Leurs « sacrifices immenses » ont été « minimisés » sans qu’un « remerciement digne de ce nom n’ai été exprimé ».
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