Actualités
France : le patron de Telegram, Pavel Durov mis en examen avec interdiction de quitter la France

Arrêté le 24 août dernier en France, le fondateur de Telegram, Pavel Durov a été mis en examen. Après sa garde à vue, il a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire hier, mercredi 28 août.
Le milliardaire russe a été interrogé pendant plusieurs heures et mis en examen à Paris par deux juges d’instruction pour des infractions présumées commises via sa plateforme. Il venait de passer quatre jours en garde à vue après son arrestation à l’aéroport du Bourget, en Seine-Saint-Denis. Pavel Durov a été inculpé pour plusieurs infractions dont refus de communiquer les informations nécessaires aux interceptions autorisées par la loi, complicité de délits et de crimes qui s’organisent sur la plateforme (trafic de stupéfiants, pédocriminalité, escroquerie et blanchiment en bande organisée) ainsi que fourniture de prestations de cryptologie visant à assurer des fonctions de confidentialité sans déclaration conforme.
Lire aussi : [France :garde à vue prolongée pour Pavel Durov, le patron de Telegram après son audition)>https://www.linvestigateur.info/?France-garde-a-vue-prolongee-pour-Pavel-Durov-le-patron-de-Telegram-apres-son&var_mode=calcul]
Après son inculpation, il a été remis en liberté avec un lourd contrôle judiciaire. Il lui est interdit de quitter le territoire français. Pavel Durov a également l’obligation de remettre un cautionnement de 5 millions d’euros et de pointer au commissariat deux fois par semaine. Son arrestation fait suite à un mandat de recherche émis en mars dernier par la justice française dans le cadre d’une enquête préliminaire. Son frère Nikolaï, co-fondateur de Telegram était également visé par les enquêtes. L’interpellation de Pavel Durov est intervenue dans un contexte de relations tendues entre Paris et Moscou. Elle a suscité de nombreuses réactions à travers le monde.
Le président français Emmanuel Macron a dû faire une publication sur sa page X pour indiquer que cette affaire n’a aucun lien avec la politique. "La France est plus que tout attachée à la liberté d’expression et de communication, à l’innovation et à l’esprit d’entreprise. Elle le restera. Dans un État de droit, sur les réseaux sociaux comme dans la vie réelle, les libertés sont exercées dans un cadre établi par la loi pour protéger les citoyens et respecter leurs droits fondamentaux. C’est à la justice, en totale indépendance, qu’il revient de faire respecter la loi. L’arrestation du président de Telegram sur le territoire français a eu lieu dans le cadre d’une enquête judiciaire en cours. Ce n’est en rien une décision politique. Il revient aux juges de statuer", a-t-il écrit.
Inter
-
Un Egyptien se déclare candidat contre le président de la Caf en 2021
5/12/2019 à 17:07L’information avait déjà été annoncée par le bihebdomadaire Botola en exclusivité. En effet, le média algérien renseignait sur les intentions de (…)
Autres publications que vous pourriez aimer
-
Cédéao : voici la mission assignée aux présidents béninois, togolais, et sierra-leonais, médiateurs au Niger
Désignés médiateurs au Niger, ce pays sahélien en crise, les chefs d’Etat Julius Maada Bio de la (…)
-
Drame : l’effondrement d’un immeuble fait 18 victimes à Abidjan
Ce mardi 4 juin 2024, Abidjan, la capitale ivoirienne a été le théâtre d’un événement tragique. (…)
-
Bénin : Bio Tchané précise les priorités du MCA-Bénin régional lors la 1ère session du Conseil d’Administration
La 1ère session du Conseil d’Administration du MCA-Bénin Régional s’est tenue, mardi 03 octobre (…)
Dernières publications
-
Carnet noir : Me Adrien Houngbédji frappé par un deuil
Autour de l’ancien président de l’ex-PRD, on n’a pas communiqué sur le (…)
-
Bonus de 5 ans pour Talon : un citoyen saisit la Cour constitutionnelle, voici la décision des sages
L’objectif visé par ce dernier à travers ce “mandat exceptionnel” de 5 (…)
-
Police ivoirienne : Rigobert Soro, frère cadet de Guillaume Soro suspendu de ses fonctions (la raison)
Les faits remontent au mercredi 12 février 2025 où le commissaire du (…)