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France : réactions mitigées et manifestations après l’annonce du gouvernement Barnier

L’annonce du premier gouvernement de Michel Barnier ce samedi 21 septembre a déclenché de vives réactions. Entre critiques acerbes de l’opposition et inquiétudes sociales, les premières heures de ce nouveau gouvernement sont déjà marquées par des tensions.
Ce jour-là, Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, a révélé la composition du gouvernement formé par Michel Barnier, nommé au début du mois de septembre. Barnier avait pour mission de constituer une équipe capable de répondre aux attentes d’une majorité présidentielle divisée et de sa propre famille politique, les Républicains. Bien que l’annonce ait marqué une première étape, les réactions politiques ont été immédiates.
L’opposition n’a pas tardé à exprimer son mécontentement. Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise, a réagi sur Twitter, qualifiant le gouvernement Barnier de "nouveau film catastrophe macroniste". Il dénonce un "gouvernement des perdants des élections législatives" et critique la nomination de Bruno Retailleau au poste de ministre de l’Intérieur, qu’il voit comme une figure inquiétante du groupe Les Républicains au Sénat, capable d’influencer les textes portés par le gouvernement.
Mélenchon conclut son message en appelant à se "débarrasser" de ce qu’il considère comme une équipe sans "légitimité ni avenir". Ses propos reflètent le fossé profond entre la gauche et la majorité présidentielle.
À droite, les critiques fusent également
Jordan Bardella, président du Rassemblement National, a lui aussi vivement critiqué ce nouveau gouvernement. Selon lui, il s’agit d’un "retour du macronisme par une porte dérobée", dénonçant des "jeux d’appareils et calculs politiciens" qui, d’après lui, trahissent les choix des électeurs. Bardella estime que cette équipe est déconnectée des réalités sociales et n’incarne pas l’avenir du pays.
Pour l’extrême droite, ce gouvernement est perçu comme la continuité d’une politique rejetée par les Français, sans légitimité pour mener les réformes nécessaires.
Des manifestations sporadiques...
L’annonce du gouvernement intervient également dans un climat social tendu. Des manifestations ont eu lieu à Paris, Marseille, Nice et Toulouse, parallèlement à la divulgation de la nouvelle équipe gouvernementale. Soutenues par des organisations telles que Greenpeace, Nous Toutes, et des syndicats lycéens, ces manifestations dénoncent un gouvernement qui, selon les protestataires, n’accorde pas suffisamment d’attention aux enjeux sociaux et environnementaux.
Malgré ces tensions, Michel Barnier a réussi à former son gouvernement. Toutefois, l’absence d’une majorité claire à l’Assemblée nationale risque de rendre chaque décision et chaque vote difficiles. Dans ce contexte tendu, marqué par les critiques de l’opposition et les manifestations sociales, le nouveau gouvernement fait face à des défis considérables.
Inter
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