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Françoise SEDEGO :« Les acteurs du cinéma passent dans les mains de la maquilleuse avant de rejoindre le décor »
Dans le cadre de la 28e édition du Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), nous sommes allés à la découverte de Françoise SEDEGO, maquilleuse de cinéma. L’objectif étant de découvrir plus ce métier qui constitue un maillon important du cinéma dont les acteurs vivent dans l’ombre.
Françoise SEDEGO est une maquilleuse burkinabè de cinéma. Elle a participé au film documentaire "DOUBLE JE" en compétition au FESPACO, en tant que cheffe maquilleuse. A la faveur de cet entretien, elle nous parle du rôle d’une maquilleuse de cinéma.
Bonjour Madame, avant tout, dites-nous en quoi constitue le rôle d’une maquilleuse de cinéma ?
En effet, une maquilleuse de cinéma, c’est celle qui aide les acteurs à mieux incarner leur rôle. Ils passent entre ses mains avant de rejoindre le décor. C’est elle qui les maquille selon la description du personnage. Elle s’accorde avec le réalisateur (...) Il n y a pas de film fiction sans maquillage, il n’y a pas un plateau sérieux sans maquilleuse. »
Le métier est-il reconnu à sa juste valeur ?
Ça commence à aller. Nous luttons aussi pour être reconnues en tant que pièce motrice d’un film (...) Mais le métier nourrit son homme, parce que moi je vis de cela. Les maquilleuse dans la cour du FESPACO sont mes filles que j’ai formées.
Les hommes peuvent-ils pratiquer le maquillage cinématographique ?
J’ai vu des hommes qui font ce métier. En Afrique centrale, lors de mon passage, j’ai constaté qu’il y avait plus de maquilleurs que de maquilleuses. Mais en Afrique de l’ouest, vous connaissez nos réalités, si un homme dit qu’il est maquilleur on dira, écoute quitte là, c’est un métier de femme. On pensera que tu es de l’autre bord. Ce qui fait qu’il y a des jeunes qui sont passionnés mais qui ont peur de s’engager.
Que doivent faire ces personnes qui souhaitent embrasser le métier de « maquillage », mais hésitent à s’engager ?
Pour toutes ces personnes qui hésitent à s’engager, je leur dis de le faire. Mais c’est de voir d’abord, si elles aiment le métier vraiment. Parce qu’il faut l’aimer avant de l’embrasser. Si tu n’aimes pas un métier et que tu te lance dedans, tu ne peux pas exceller.
Comment avez-vous trouvé le FESPACO 2023 ?
« C’est magnifique (le FESPACO 2023, Ndlr), c’est bien organisé, je trouve. Je suis contente aussi que le MICA (marché du cinéma et de l’audiovisuel, Ndlr) soit implanté ici (au siège du FESPACO, Ndlr). Avant c’était soit au SIAO ou à Ouaga 2000. C’est une belle innovation »
Propos recueillis par Alphonse SININI/Correspondant Burkina
Politique
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