Bénin/médias

Harcèlement à l'Ortb : un collègue à Angela irrité par les critiques sur la toile

Bénédicte BANKOLE 9/05/2020 à 08:47

Les critiques qui ont suivi « l’affaire de présumé viol » à l’Office de Radio et Télévision du Bénin (ORTB) n’ont pas plu aux travailleurs de cette maison de presse. L’un des collègues à Angela Kpéidja, auteure de la dénonciation, a fait part de son mécontentement. Henri N’dah-Sékou, comme c’est de lui qu’il s’agit, a démontré sa colère sur la toile à travers un post dans lequel il s’en est vertement pris à ceux qui émettent des critiques malveillantes sur les journalistes de l’ORTB.

« Celui qui n’a rien vu, dit toujours qu’il n’y a rien. C’est pour ça que certains ont brûlé l’ORTB. Ceux qui en voulaient à la maison, pour des raisons justifiées ou non, ont dispersé les cendres, issues du feu. Ils ont découvert des centaines de « violeurs » et des centaines de « femmes sans vertu » au détour d’un buzz inédit. Les experts, tous domaines confondus, ont joué aux « je sais tout ».

Lire aussi : Bénin  : poignardé, le Libanais Kassem Hajj s’en est allé

Des génies, à tort ou à raison, ont recommandé la dissolution de la maison. Tous les maîtres des « Séries Comédies » ont transcendé le Covid, pour créer l’une des meilleures pièces, que j’ai retenue : « ils produisent de très bons films à l’intérieur et c’est nécrologie qu’ils nous montrent ». Mais, en attendant qu’on démontre devant le juge, que le « violeur démasqué » en était un, qu’il avait ou non des complices du même acabit, dans une maison, qui a aussi ses faiblesses, sirotons un petit lait. Un poste de Directeur ou Directrice de la Télévision (DTV), pour panser les plaies ? Pourquoi pas ? Le poste est vacant depuis des mois. Mais serait-ce suffisant pour effacer les dégâts, au regard desquels le monde entier s’est ému ? Je crois que non, pas du tout même ! La justice doit rendre justice aux âmes fragiles, harcelées et violées par des « chefs de bas étage » sans pitié. Si c’est possible, on devrait chasser tous les hommes de l’office ou, à défaut, les castrer, les priver de boules de souveraineté, pour que les femmes y travaillent en toute quiétude. Après la justice, on laissera même les femmes, qui le désirent, exiger nos têtes de malfaiteurs désignés. Ne pas apparaître à la télé, n’est pas synonyme de mort pour tout le monde. Diriger pour l’exhibition, n’est pas le grand rêve de tous les collègues, que je connais. »
Henri N’dah-Sekou




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook