La crise entre le Bénin (accusé d’avoir abrité des bases militaires françaises sur son territoire), et le Niger était au menu à Kandi. C’était lors du lancement de la tournée gouvernementale de reddition de comptes par le ministre de l’intérieur, Alassane Séïdou.

C’était à la Mairie de Kandi, où le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Alassane Séïdou s’est prononcé sur la crise entre le Bénin et le Niger. Le ministre n’est pas allé par quatre chemins pour réfuter les accusations qu’il a jugées mensongères contre le Bénin. Pour lui, ceux qui soutiennent qu’il y a des bases militaires françaises au Bénin ont peut-être vu des BOA.
« Ce qu’ils ont peut-être vu, c’est les BOA (bases opérationnelles avancées) et des PAF (postes avancés fortifiés) qui sont de grandes infrastructures qui sont en train d’être construites au niveau de nos frontières. Ça, c’est pour lutter contre les terroristes« , a indiqué le ministre.
C’est pour cela qu’il soutient que les autorités de Niamey confondent certainement des postes avancés à des bases militaires françaises.

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Revenant sur la fermeture de la frontière par le Bénin avec le Niger, Alassane Séïdou rappelle que la décision a été motivée par celle prise par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Nonobstant cette fermeture en 2023, le Bénin a exprès laissé les populations emprunter les voies fluviales.
« Le gouvernement le savait mais fermait les yeux parce que c’était dur pour les populations », a-t-il fait remarquer.
Reste à savoir si ses explications peuvent rassurer les autorités nigériennes qui laissent leur frontière fermée sous prétexte qu’il y aurait des forces extérieures susceptibles de les attaquer à la du Bénin.