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« Le peuple béninois n’a plus besoin du système partisan », Gabriel Ajavon brise le silence à l’approche de la présidentielle

A quelques mois des élections de 2026, l’homme d’affaires Gabriel Ajavon qui, depuis, s’est éloigné du champ politique, a décidé de briser le silence. Au détour d’un diagnostic hors pair, il a peint la situation politique de son pays avant de prescrire au Bénin, la panacée qu’il lui faut pour guérir de ses maux. A l’en croire, « le peuple béninois n’a plus besoin du système partisan. »
A travers son intervention en effet, il jette une pierre dans le jardin de la rupture qui tient solidement à ses réformes dont celle du système partisan. De sa situation actuelle (NDLR il est en détention pour une affaire commerciale), en passant par hommes les politiques, il n’a rien occulté. Pour lui d’ailleurs, tous les présidents de l’Assemblée nationale, en l’occurrence les président Antoine Idji Kolawolé, Bruno Amoussou, Me Adrien Houngbédji, Mathurin Coffi Nago, même l’ex-Président Nicéphore Soglo, sont avec le régime actuel. Lire son diagnostic.
Peuple béninois, toujours debout !
Mes chers compatriotes, je sollicite encore une fois votre attention sur le diagnostic que je vous présente, car l’heure est grave. Soyez attentifs et toujours debout.
Premier constat
Tous les présidents de l’Assemblée nationale depuis la Conférence nationale, du Président Nicéphore Soglo à M. Louis Vlavonou, sont aujourd’hui aux côtés du Président Patrice Guillaume Athanase Talon.
Deuxième constat
Plus de la moitié des députés, c’est-à-dire des représentants du peuple, sont des opérateurs économiques, et la moitié de ces opérateurs économiques courent après les marchés publics. Cette situation conduit à la multiplication des “éléphants blancs”.
Troisième constat
Aujourd’hui, le peuple béninois n’a plus besoin du système partisan. En réalité, il existe deux partis politiques :
1. Le premier est constitué des nostalgiques de la Françafrique, qui continuent de croire aux bienfaits de la colonisation. Ceux-ci représentent à peine vingt pour cent des électeurs.
2. Le deuxième est composé de patriotes qui refusent de subir et veulent prendre leur destin en main, décidant de tout dans l’intérêt de la Nation : Le Bénin d’abord. Ces Béninois ne comprennent pas pourquoi un coq devrait monter sur un autre coq. Ils ne comprennent pas non plus pourquoi nous devons abriter des bases militaires françaises, pourquoi nous ne soutenons pas une monnaie commune africaine, symbole de la souveraineté de l’Afrique, ou encore pourquoi nous ne constituons pas une armée commune.
La relève de l’Afrique doit partir de l’axe : Nigeria - Bénin - Togo - Ghana - Côte d’Ivoire. Nous devons revenir à notre histoire et cesser les trahisons. Les Africains ont péché par ignorance. L’hospitalité doit avoir une limite : la place d’un étranger doit se limiter au salon. Un étranger à qui vous offrez votre chambre à coucher finira par violer votre fille sur votre lit.
Il y a beaucoup d’autres choses que nous ne devons pas exposer sur la place publique. Nous aurons le temps d’en parler.
Je vais maintenant m’adresser à mon compatriote, M. Bertin Covi :
Ma lettre est adressée à Son Excellence, Monsieur Patrice Guillaume Athanase Talon.
Je n’ai aucun problème avec la justice, mais c’est la justice qui a un problème avec elle-même.
Une justice qui, après un jugement avant dire droit, poursuit depuis plus d’un an les sieurs Septime Assogba, Boris Tougan et Mme Naon Mimata sans vider le dossier, alors qu’une personne est incarcérée sur la base de fausses déclarations, est une justice qui fait de l’exception la règle.
Adressez-vous plutôt à cette justice !
Les Occidentaux n’ont pas encore compris que le monde est devenu un petit village et que l’information est instantanée. Les Africains, eux, n’ont plus de complexe d’infériorité.
Nous préférons mourir la tête haute plutôt que vivre la tête baissée.
Mes chers compatriotes, restez toujours debout !
Nous allons défendre nos intérêts sans adversité et sans violence, car la violence est l’arme du faible.
Le Bénin d’abord !
La Patrie ou la mort, nous vaincrons !
Gabriel Laurex Ayivi AJAVON
Politique
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