Bénin

Lutte à double vitesse contre la corruption, Patrice Talon s’en défend

L’investigateur 20/02/2020 à 06:55

La sortie médiatique du chef de l’Etat, Patrice Talon dans le cadre de la célébration des 30 ans de la conférence des forces vives de la nation a été l’occasion pour lui de répondre à certaines accusations dont il fait l’objet. Notamment la lutte contre la corruption.

Entre autres réformes entreprises par le chef de l’Etat Patrice Talon, la lutte contre la corruption occupe une place pas des moindres. En effet, sa mise en œuvre brise certaines habitudes et il est courant d’entendre surtout ceux de l’opposition dire qu’il s’agit d’une lutte à double vitesse. Mieux, ceux qui ont des opinions contraires à celles du régime en place et ses thuriféraires pensent à tort ou à raison que le président de la République ne touche jamais les siens quand bien même ils sont coupables d’actes de corruption. Mais pour une fois encore, Patrice Talon a profité de l’entretien qu’il a accordé aux médias hier, mercredi 19 février, date de la célébration des 30 ans de la conférence nationale pour balayer du revers de la main, cette accusation. « Je n’ai pas aussi l’impression que ceux qui ont été mes partisans les plus actifs pour mon arrivée dans la fonction n’ont jamais été inquiétés », a répliqué Patrice Talon. En d’autres termes, le chantre du Nouveau Départ reconnaît que certains de ses proches, coupables d’actes de mauvaise gestion ont subi eux aussi, la rigueur de la lutte contre la corruption sous lui. Peut-être qu’il fait allusion à l’ancien Directeur général du Conseil national des chargeurs du Bénin (CNCB), Antoine Dayori en l’occurrence. Ce dernier a séjourné pendant des années en prison pour des faits de mauvaise gestion de l’office à la tête duquel il a été nommé juste à l’avènement du gouvernement de Talon. or, il fait partie ds artisans de premières heures de l’arrivée du président. Mieux, Patrice Talon estime que de « manière générale, ceux qui doivent répondre de leurs actes sont davantage les hommes qui ont géré le pays avant l’arrivée de son gouvernement ». Et de poursuivre : « Quand je partirai, les ministres actuels répondront à leur tour de ce qu’ils auraient fait avec les prochains gouvernants », a-t-il tranché.




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook