Lors de son passage à Mopti, ville située au centre du Mali, le samedi 27 Août dernier, le premier ministre Choguel Kokalla Maïga a expliqué les raisons qui ont sous-tendu le projet de création d’une école de guerre qui porte désormais le sceau des autorités de transition.

"Nous venons d’ériger une école de guerre parce que nous voulons une nation forte, complète sur tous les plans.", a-t-il déclaré.
Il a vanté le mérite des soldats maliens et a assuré que la nation peut compter avec eux. « Les FAMa ont transmis une confiance au peuple malien. Un peuple qui a confiance en lui, peut soulever des montagnes. Des choses impossibles à penser au Mali il y a quelques années sont devenues une réalité de nos jours », selon le chef du gouvernement de la transition. Car, pour lui, "Les forces armées de sécurité constituent le principal outil de décision des hommes politiques", malgré les pressions venant d’ailleurs.

Lire aussi : [Niger : l’Union européenne réagit à la situation de l’ambassadeur de France à Niamey>https://www.linvestigateur.info/?Niger-l-Union-europeenne-reagit-a-la-situation-de-l-ambassadeur-de-France-a&var_mode=calcul]

Il n’a pas ignoré les salaires qui selon son discours, ont connu une hausse. "Il y a certains qui n’oublierons jamais de leur vie que c’est pendant la Transition qu’ils ont eu les augmentations nécessaires", a déclaré Choguel Kokalla Maïga. En deux ans, le gouvernement de la transition a pu faire, une augmentation des salaires, évaluée à 300 milliards FCFA, a-t-il dit.