Environ 40 présumés terroristes ont été neutralisés par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), selon les informations. Une position des militaires béninois dans le nord Bénin a été attaquée par les individus armés non identifiés (IANI) hier près la frontière du Burkina Faso et du Niger.

Au cours des opérations de ratissage, les FDS ont infligé une lourde défaite à l’ennemi après avoir perdu 28 des leurs. « Vingt-huit éléments des forces de défense et de sécurité ont été tués », a déclaré jeudi à l’AFP une source militaire haut placée anonyme. « L’attaque a eu lieu au niveau du triple point », près la frontalière entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, selon la même source.

Cependant, 4O assaillants auraient été neutralisés. « Nous poursuivons le ratissage. Pour le moment 40 assaillants ont été neutralisés », a ajouté la source militaire de l’AFP. Mais pour le moment, aucun chiffre officiel des autorités.

Message de condoléances et galvanisant de la hiérarchie militaire

Le Chef d’Etat-major de la garde nationale, le Colonel Faïzou Gomina dans un message, a présenté ses condoléances à l’armée et aux familles endeuillées.
« C’est avec une très grande tristesse que je présente mes condoléances aux familles et proches de nos personnels tombés au front hier. Nous venons de subir une très lourde perte », a-t-il reconnu.

Ceci étant, le haut gradé de l’armée place les soldats qui opèrent sur le théâtre du terrorisme sous le couvert de l’Opération Mirador, face à leurs responsabilités. « Chefs de section, Commandants de compagnie, Commandant SGTIA ; vous devez avoir la poigne pour commander et organiser vos hommes sur le terrain », va-t-il suggérer.

En effet, selon le massage du Colonel, « la position attaquée hier était l’une des plus fortes et des plus militarisées de l’opération MIRADOR avec de nombreuses armes collectives, de drone d’observation et avait un dispositif internet pour rendre compte rapidement de toute situation malveillante ».
Convaincu de cette force que détenait pourtant la position attaquée, le chef d’état-major de la garde nationale va déduire que « … le matériel à lui tout seul n’est pas suffisant pour gagner un engagement ».

Ce triste événement apporte d’eau à son moulin par rapport à son message du lundi 6 janvier lors de la montée des couleurs. A l’occasion, il avait indiqué que « la posture opérationnelle et la qualité des ressources humaines sont la clé pour vaincre cette menace ».

Il recommande instamment à l’armée de se relever après ce coup quoique dur, reçu. « Nous avons des combats à gagner ».
Il faut dire que cette attaque est la plus meurtrière que le Bénin ait subie depuis 2021.