Aboubakar Yaya, ancien ministre de Boni Yayi et maire de la commune de Parakou pour une durée de deux mois, a passé service ce matin à son successeur, Inoussa Chabi. Exercice au cours duquel il a peint en noir, la gestion de son prédécesseur, Charles Toko.

Appelé à passer service ce vendredi 21 août 2020 au maire Chabi Inoussa, l’ancien ministre Aboubakar Yaya a révélé autant de choses qui démontrent sans nul doute qu’il en avait gros sur le cœur. Pour dissiper les craintes pendant son allocution, le maire sorti Aboubakar Yaya dira qu’en matière de gestion de deniers publics, « qu’il ne saurait avoir de chasseur, ni de sorcier ». Une métaphore pour insinuer que l’audit annoncé dès son avènement pour voir clair dans la gestion de son prédécesseur, Charles Toko n’est guerre une chasse aux sorcières. Pour preuve il souhaite que ces deux mois de gestion soient audités ainsi que celle de ses collaborateurs.

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« L’audit est un principe de bonne gouvernance… », ajoute-t-il. Revenant sur la gestion de l’ancien journaliste Charles Toko à qui il a succédé, Aboubakar Yaya n’irait pas par quatre chemins. A l’en croire, la gestion de l’ancien PDG du Groupe de Presse Le Matinal ne peut guère recevoir un blanc-seing. « Mon prédécesseur annoncé à la phase du monde qu’il part la tête haute en nous laissant 15 milliards et 12 mille parcelles. Mais j’ai cherché les 15 milliards durant deux mois sans les retrouver. Par contre j’ai retrouvé 5000 parcelles et non 12.000 », a-t-il renchéri. Dès lors, une question : pourquoi autant d’écart entre les chiffres annoncés par Charles Toko quand il passait service et le maire sorti Aboubakar Yaya. Les 05 milliards de dettes constituent-elles un détournement ou des dépenses justifiées ? Autant de questions pour le moins non maîtrisées, mais que l’audit d’un cabinet international indépendant pourrait élucider.