Actualité

Présidentielle au Sénégal : l’opposition maintient la pression après la tenue du dialogue national

L’investigateur 6/03/2024 à 15:40

Tenu les 26 et 27 février derniers, le dialogue national au Sénégal a pris fin et le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall a reçu les conclusions. Celles-ci préconisent la date du 02 Juin pour la tenue de la présidentielle d’où la colère des opposants.

Des jours mouvementés s’annoncent encore au Sénégal. Alors que les conclusions du dialogue national tenu les 26 et 27 février ont officiellement été remises au chef de l’État lundi, l’opposition est déjà montée au créneau pour contester le document.

Parce que le document, selon la présidence sénégalaise, préconise la date du 02 Juin pour la tenue de la présidentielle et maintient le chef de l’Etat Macky Sall en fonction jusqu’à l’investiture du cinquième président du Sénégal, selon l’application de l’alinéa 2 de l’article 36 de la Constitution.

Outre ce point, le document maintient les 19 candidats validés par le Conseil constitutionnel avec la réserve d’un nouvel examen des candidatures pour régler la question des éventuels cas de double nationalité et les corrections nécessaires pour les parrainages des candidats qui se considèrent lésés par le système et qui se font appelés « spoliés » ou « recalés ».

Lire aussi : Sénégal  : « l’appel de l’Union européenne à Macky Sall après le dialogue national)>https://www.linvestigateur.info/?Senegal-l-appel-de-l-Union-europeenne-a-Macky-Sall-apres-le-dialogue-national&var_mode=calcul]

De nouvelles dispositions qui ne sont pas du goût de l’opposition qui réclame un scrutin accéléré. Pour se faire entendre, l’alliance politique et d’organisations de la société civile, le « Front de la résistance », est monté au créneau pour maintenir la pression avec des rassemblements annoncés mercredi et samedi. Elle accuse le rapport du dialogue national initié par le Président après le report de la présidentielle initialement prévu le 25 février, qu’elle avait rejeté et réclame l’organisation du scrutin avant le 2 avril, date de l’expiration du mandat présidentiel.

Quant à l’application des conclusions du dialogue national, le président Macky Sall a saisi le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les questions liées à la date de l’élection et de l’après 2 avril, précise la présidence.

Élu en 2012 et réélu en 2019 pour ses deux mandats constitutionnels, Macky Sall avait tenté de briguer un troisième mandat provoquant un chaos total dans le pays.



Société


 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook