RDC : le gouvernement suspend les activités de 12 partis politiques, la raison

Inter

En République Démocratique du Congo (RDC), les activités politiques de douze partis ont été suspendues. L’information a été officiellement annoncée par le Gouvernement, qui a dévoilé les motifs de cette décision extraordinaire.

Selon les informations, les partis politiques concernés sont ceux ayant participé au conclave de Nairobi, au Kenya, autour de l’ancien président Joseph Kabila, condamné à mort pour son parrainage supposé de la rébellion de l’AFC/M23.

Ledit conclave avait, en effet, conduit au lancement de la nouvelle plateforme « Sauvons la RDC », créée mi-octobre. Ce ralliement des partis politiques à ce mouvement est vu de mauvais oeil par les autorités de Kinshasa, qui avaient qualifié la réunion de « messe noire ».

Dans la foulée, trois de ces partis, dont le PPRD de l’ex-chef de l’État, ont été suspendus au nom de la sécurité nationale. Dans un message public, le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et de la sécurité a annoncé avoir déjà saisi le Conseil d’État pour obtenir leur dissolution.

Mais en RDC, cette mesure drastique du gouvernement Tishékédi inquiète certains acteurs politiques, qui dénoncent une sanction abusive et « anti-démocratique ». Ils demandent au ministère de l’Intérieur de surseoir sa décision, affirmant que le pays a besoin de cohésion, d’unité et de dialogue en permanence.

Pour rappel, l’Est de la RDC est, depuis quelques années, confronté à une escalade des tensions. À l’origne de ces violences, le groupe rebelle du M23 que Kinshasa accuse d’être soutenu par le Rwanda, de Paul Kagamé.

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Tossou Ignace

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