Il y a des choses que tout le monde fait, ressent, vit, mais dont personne ne parle. Le s3xe en est le parfait exemple, avec tous ses tabous qui lui collent à la peau. La preuve par 12.

Le paradoxe qui entoure la s3xualité est palpable : nous évoluons dans une société hypersexualisée, et à la fois dans un monde où ce qui se passe - ou ne se passe pas - dans la chambre à coucher est passé sous silence. Et même si la parole se libère, tous les tabous ne sont pas encore levés. La preuve par 12.

La première fois est rarement la meilleure

C’est à priori assez logique : vous ne connaissez pas le corps de l’autre, et il ou elle ne connait pas le vôtre. Prendra-t-il ou elle votre clitoris pour un buzzer ? On ne l’espère pas pour vous. Mais sachez que personne n’est à l’abris d’une première fois maladroite.

Les "préliminaires" sont aussi importants que le reste

Ne laissez personne vous convaincre du contraire. La pénétration n’est pas le seul acte sexuel valable dans ce bas monde. Le s3xe oral, la masturbation, le "touche pipi", sont tout autant de pratiques qui mènent au plaisir. Et si vous prévoyez une pénétration par la suite, elles vous seront d’une grande aide pour vous mettre dans l’ambiance et préparer le terrain.

La mast*rbation n’est pas honteuse

Elle retrouve peu à peu ses lettres de noblesse. Longtemps vue comme honteuse voire mauvaise pour la santé, la masturbation féminine est tout le contraire de ces clichés. Elle a en effet tout bon : elle permet de connaître son corps, d’apprendre à se faire plaisir (ce qui peut s’avérer très utile lors des rapports sexuels). Sans oublier qu’elle peut apaiser le stress grâce aux endorphines qu’elle libère.

Certains langages peuvent déplaire

Mots crus ou bien langage "bébé", certains lexiques peuvent ne pas vous emballer, même vous rebuter. Et ce n’est pas parce que c’est excitant dans les films ou chez les autres que ça doit l’être pour vous.

Le s3xe peut être très drôle

Bruits, visages hilarants et positions maladroites sont l’apanage de bien des rapports. Alors, plutôt que de prendre la mouche et de se sentir atrocement gênée en cas de petit pet vaginal : si quelque chose est drôle, riez !

Si on ne dit pas ce qu’on aime, généralement, on ne le reçoit pas

Dans le s3xe, la communication est primordiale. Si vous ne parlez pas, personne ne pourra deviner ce qui vous fait réellement plaisir et surtout ce qui vous déplait.

Dormir entrelacés, voire collés, a ses limites

Ne vous sentez donc pas mal si, en vous réveillant, vous réalisez que vous n’avez pas dormi toute la nuit en cuillère avec votre partenaire. Car non, ce n’est pas bien grave. Et oui, être collés la nuit donne beaucoup trop chaud.

La pénétration n’est pas obligatoire

Il est bon de se le rappeler : on peut faire l’amour autrement que par la pénétration. Comme énoncé plus haut, les préliminaires sont tout aussi importants. N’ayez pas honte de ne pas aimer ça, ou de ne pas vouloir pratiquer la pénétration régulièrement. Chacun ses goûts.

Allez toujours faire pipi après l’amour

Si vous ne le saviez pas, aller faire pipi après le s3xe - notamment la pénétration - permet de prévenir les infections urinaires. Uriner fait office de petit nettoyage interne.

Le s3xe matinal est apprécié par le commun des mortels

Mauvaise haleine, corps endormis... A priori, rien de très réjouissant. Et pourtant nombreux sont les adeptes.

Pourquoi le sexe au réveil est le meilleur ?

Le lubrifiant est votre ami

"Je serai là, toujours pour toi, n’importe où quand tu voudras", disait Lorie. Et ce refrain colle parfaitement au lubrifiant. Largement utilisé, mais rarement évoqué : il améliore le confort des rapports. Qu’importe l’âge et le type de relation s3xuelle.

Ce qu’il faut retenir de toutes ces preuves, c’est que dans le sexe il n’y a pas de règle. Faites-le donc à votre manière, avec toujours le consentement comme ligne de conduite, et ce sera bon.

Par Louise Rodriguez