Transhumance au Sahel

Sécurité : les 03 conditions d’accès d’un éleveur nigérien et son troupeau Bénin

L’investigateur 1er/03/2020 à 15:49

Pour des raisons de sécurité, le Bénin a décidé de fermer ses frontières aux transhumants étrangers. Ce qui n’est pas sans conséquences pour les éleveurs.

La fermeture des frontières béninoises aux transhumants étrangers pour des raisons de sécurité a entraîné de lourdes conséquences pour ces éleveurs. Plus de 400 éleveurs environ sont bloqués entre le Burkina et le Bénin, rapporte RFI. L’arrêté pris le 26 décembre 2019 par les autorités béninoises pénalise sans doute les éleveurs des pays voisins. Ils doivent parcourir des centaines de kilomètres et pire, c’est qu’ils sont bloqués à la frontière béninoise à cause des mesures de sécurité. Tel est le cas de Diallo Hama de la commune de Tambaga, à l’est du Burkina Faso qui parcourt 200 kilomètres. Or lesdites mesures prises, visent à renforcer la sécurité. Ce que les éleveurs perçoivent très mal. Pour Dodo Boureima, président du réseau d’éleveurs ouest-africain Bilital Maroobé, c’est une vue de l’esprit. « On fait souvent un amalgame, on dit que ce sont les transhumants qui véhiculent la violence. Or un éleveur cherche à sauver son troupeau. Il ne peut pas se mêler à ce genre de choses », a-t-il déclaré, au micro de RFI. Mais cette année, le Bénin lui-même a subi les affres des inondations, selon ses autorités.
L’un dans l’autre, les mesures prises compliquent la tâche aux éleveurs. Seuls, ceux du Niger peuvent venir au Bénin, mais à des conditions strictes : « seuls trois points d’entrée ont été autorisés, les noms des transhumants doivent avoir été transmis au préalable et le nombre de têtes de bétail est limité à 50 000. », rapporte le média français.




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook