Au Sénégal, l’opposition s’organise pour faire face à ce qu’elle qualifie de "politiques néfastes du pouvoir Pastef". Elle a lancé le Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR).

La nouvelle coalition conduite par l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall regroupe plus de 70 partis politiques les partis historiques dont l’Alliance pour la République, de l’ancien président Macky Sall, le Parti socialiste, la formation Reuwmni de Idrissa Seck, le parti Alternative pour une relève citoyenne de Anta Babacar Ngom et d’autres partis crées récemment sur la scène politique sénégalaise.

Le Front pour la défense de la démocratie et de la République a pour vocation "de rassembler l’ensemble des forces vives de la nation en vue de donner une forme et un contenu à la résistance du peuple sénégalais contre les politiques néfastes du pouvoir de Pastef".

Lors des prochaines semaines, le FDR s’engage à mener plusieurs actions pour défendre les libertés et droits démocratiques à travers la libération de personnes que l’opposition présentent comme étant des détenus politiques.

La nouvelle coalition veut œuvrer pour l’arrêt de ce qu’elle considère comme des persécutions contre les opposants, les journalistes et les voix critiques. Elle veut mener aussi le combat pour l’ouverture de concertations autour de l’évaluation de l’élection présidentiel, des récentes élections législatives, de la révision du Code électoral.

Le FDR promet apporter son soutien actif à l’ensemble des luttes engagées par les forces vives pour défendre les droits sociaux et économiques des citoyens.

Le Parti démocratique sénégalais de Karim Wade et la formation de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, arrivé deuxième lors de la dernière présidentielle n’ont pas encore rejoint cette nouvelle coalition. Mais ils pourront le faire lors des prochaines semaines car les responsables du FDR assurent que la liste d’adhésion reste ouverte.