Bénin

Talon, "ce qui a changé sous lui en 12 mois pour le second mandat, c’est peut-être l’arrivée des objets d’art", selon un opposant

Rollis HOUESSOU 25/05/2022 à 13:35

Le lundi 23 Mai 2022, cela faisait exactement un an que Patrice Talon a été réinvesti Président de la République pour un second mandat. À cette occasion, plusieurs acteurs politiques ont passé au crible, sa gestion. Dans une interview, le Président du parti politique Restaurer La Confiance RLC Irénée Agossa a peint en noir cette première année de gestion.

Concrètement, rien n’a changé dans la gestion du Président Patrice Talon durant sa première année pour le second quinquennat. C’est ce que Irénée Agossa a déclaré au détour d’une interview accordée à Le Matinal. "Selon nous, rien n’a concrètement changé. Si nous prenons, sur le plan économique et surtout c’était le problème qui se posait, la satisfaction n’a pas changé d’autant plus que, le chômage, le sous-emploi et la précarité sont toujours là. Donc, cela n’a pas connu une amélioration. C’est des baromètres pour voir le niveau de notre économie."

Pour lui, " Les opportunités sur le Nigeria n’ont pas repris comme cela doit être. La question de l’énergie n’a pas été réglée. Il y a encore des coupures d’électricité. Cela a un impact sur la productivité du pays. Le niveau d’investissement reste toujours ce qu’il était. Nous avons un déficit commercial qui est toujours là. On n’a pas pu produire pour faire face à la demande".

L’ancien directeur général de la Sonacop a affirmé que " si on peut dire que quelque chose a changé, c’est peut-être l’arrivée des objets d’art, historiques qui sont revenus dans notre pays qui a été un coup diplomatique qui permet bien sûr de retrouver les objets d’art de nos ancêtres. Et cela, c’est sur le plan culturel et touristique.". Malheureusement indique-t-il, "Sur le plan politique, ça n’a pas changé d’autant plus que ce sont les mêmes choses qui sont là, la même domination."

Selon ses dires, "La politique qui est mise en place est toujours maintenue." Irénée Agossa estime que " Sur le plan social, ce sont les fractures, les pauvres sont toujours pauvres, demain encore plus pauvres et les riches demeurent très riches." À l’en croire, ce déficit de confiance a été aggravé par ce que nous vivons aujourd’hui. Le hautement social, ce n’est pas de l’évoquer simplement, c’est de changer le modèle économique, le modèle politique qui doit s’adapter aux besoins actuels. Ce qui se passe aujourd’hui est inadapté aux besoins actuels", a conclu sur ce chapitre, Irénée Agossa ancien membre du parti Les Démocrates. Il a par ailleurs évoqué d’autres sujets brûlants de l’actualité sociopolitique du pays.




 
 

 
 
 

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