Le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly vient de donner une fois encore, la preuve qu’il est totalement engagé pour la bonne marche de la démocratie en Afrique. A travers son nouvel album intitulé « Gouvernement 20 ans » qui sort le vendredi 7 janvier, il dénonce la condamnation des opposants africains.

Pris en interview sur Rfi, le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly a justifié le titre phare de son prochain album intitulé « Gouvernement 20 ans ». Pour lui, c’est une manière de dénoncer la politique gouvernementale des dirigeants africains. Dans son développement, il a fait allusion au Bénin du président Patrice Talon et à la Côte d’Ivoire de Alassane Ouattara. Ardent défenseur de la veuve et de l’orphelin, l’artiste a deux concerts gratuits en vue, ce qui lui permettra de prendre langue avec le public parce qu’antérieurement, la pandémie du coronavirus ne pouvait le permettre, a-t-il dit.

Justifiant le titre de son album « Gouvernement 20 ans », il dit l’avoir fait pour dénoncer une forme de gouvernance en Afrique notamment les condamnations des opposants à 20 ans : Guillaume Soro par contumace en Côte d’Ivoire et Reckya Madougou par la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme ( Criet), au Bénin.

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« Il y a une béninoise condamnée à 20 ans, en Côte d’Ivoire, il y a des opposants qui sont condamnés à 20 ans tout comme dans d’autres pays africains. Donc la démocratie est menacée par le jugement 20 ans. Dès lors, c’est important pour nous de marquer cela dans l’histoire comme on a l’habitude de le faire. » Poursuivant, il ajoute ;

«  nous nous marquons toutes les étapes de menace de la démocratie en Afrique. On aborde ce sujet pour démontrer que la démocratie est menacée par un bâton de jugement qui s’appelle 20 ans ». Son nouvel album qui sortira le 7 janvier comme il l’a dit vient rappeler les jugements de Reckya Madougou poursuivie pour complicité d’actes terroristes et financement du terrorisme au Bénin, de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo condamné à 20 ans d’emprisonnement dans l’affaire BCEAO et de l’ancien président de l’Assemblée Nationale de Côte d’ivoire Guillaume Soro qui, lui aussi a pris 20 ans pour atteinte à la sureté de l’Etat.
Pour conclure son intervention, il a dit qu’aucun pays africain ne pourra se développer à lui tout seul. Donc il faut aller aux Etats-Unis d’Afrique.