Bénin

Tribunal de Parakou : les raisons du renvoi du 2ème dossier de la session criminelle

L’investigateur 11/07/2020 à 13:09

Le 2ème dossier inscrit au rôle à la première session criminelle de l’année 2020 au tribunal de première instance de première classe de Parakou n’est pas allé à son terme pour des raisons bien connues. Les mis en cause retournent donc en prison.

Il s’agit des chefs d’accusation en l’occurrence association de malfaiteurs, vol à mains armées et assassinat. Telles sont les charges qui pèsent sur les accusés du deuxième dossier inscrit au rôle de la première session criminelle, du Tribunal de première instance de première classe de Parakou.

Lire aussi : Covid-19 : une trentaine de cas dans l’Alibori, les autorités préoccupées par la situation

Inculpés, dans ledit dossier, les sieurs Aboubacar Oumarou alias Faroukou, Amadou Boni Nouréini Ninnin et Mamoudou Adamou Zawoua étaient effectivement à la barre. Mais après l’ouverture, est survenue une panne d’électricité. A la reprise le lendemain, le président de céans pris d’un malaise a été admis à l’hôpital pour des soins. Donc le dossier a été renvoyé à une session ultérieure. Car la composition de la cour après constat de l’indisponibilité du président, passe à six alors que le code pénal prescrit qu’il soit composé de sept membres.
Les faits L’assassinat d’un cambiste, El hadj Adamou Issifou filé jusqu’à son domicile le mercredi 25 mars 2015 aux environs de 21 heures 30 mn. En effet, au quartier Gbira, dans le troisième arrondissement de la ville de Parakou, la victime a été criblée de balles et charcuté par un groupe d’individus qui a réussi à emporter des millions.

Lire aussi : Justice  : un homme écope de 10 ans de prison pour viol à Cotonou

Ils ont endommagé son véhicule, laissé sur les lieux, des machettes et étuis. Soupçonnés, puis interpellés, Mamoudou Adamou Zawoua, Aboubacar Oumarou alias Faroukou et Amadou Boni Nouréini Ninnin sont inculpés pour des chefs d’accusation plus haut évoqués. Au cours de la procédure, ils ont nié les faits. Sauf qu’à la barre, ils ont varié leurs déclarations, mais continuent de nier les faits à leur charge.




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook