L’influence de la Russie en Afrique de l’Ouest se renforce. Le pays a amorcé, un partenariat avec le Burkina Faso dans le domaine nucléaire à travers, la société d’État russe spécialisée dans l’énergie nucléaire et les produits de haute technologie, Rosatom.

Annoncé par le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières du Burkina Faso, Yacouba Zabré Gouba, l’accord nucléaire qui est sur le point d’être finalisé par la signature d’une feuille de route, vise à permettre aux deux pays de collaborer et de construire un réacteur nucléaire. « La création de cette centrale permettra dans un premier temps de réduire le déficit énergétique et, à terme, de soutenir tous les secteurs de la vie socio-économique du BurkinaFaso », a déclaré le ministre de l’Energie, lors d’un entretien avec SputnikAfrique en marge du Forum international sur l’énergie nucléaire, qui s’est tenu sur le territoire fédéral de Sirius, en Russie. La nouvelle de la construction de ce central nucléaire par Rosatom, remonte déjà en 2023. Le Burkina Faso et le Rosatom State Atomic Energy Corporation ont signé un protocole d’accord pour mettre en place, une installation nucléaire dans ce paysd’Afrique de l’Ouest. Une initiative qui renforce la présence de la Russie en Afrique et surtout en Afrique de l’Ouest. Plusieurs contacts ont été déjà établis et des relations avec certains pays du continent, comme notamment le Mali, le Zimbabwe et le Burundi. Grande puissance de l’Afrique, le Nigeria n’est pas épargné. Avec son ambition affichée de rejoindre les pays du BRICS, le pays a précisé sa volonté et son désir de collaborer sur des projets d’énergie nucléaire avec la Russie. Et, pour acter cette volonté, la Commission nigériane de l’énergie atomique et le Rosatom State Atomic Energy Corporation, ont commencé par mettre en œuvre, des mesures directes pour garantir ce partenariat nucléaire à travers des formations. L’ascension de la Russie de Vladimir Poutine prend du volume sur le continent africain. Elle souhaite aussi travailler avec l’Egypte, la Tanzanie, le Rwanda et l’Ouganda dans le domaine du nucléaire.