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Amnesty International, l’Ong parle des opposants pour évoquer la restriction des libertés

Rollis HOUESSOU 31/03/2022 à 12:16

Amnesty International Bénin a procédé ce mardi 29 mars 2022, au lancement du rapport annuel et mondial 2021 sur l’état des Droits de l’Homme à son siège à Cotonou. Il ressort que plusieurs violations des droits de l’homme au Bénin ont été constatées, ont relevé ses représentants.

La restriction des libertés d’expression, les violations des droits d’opposants politiques détenus et des personnes LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). Voilà entre autres ce dont a fait cas le rapport 2021 d’Amnesty International, rendu public ce Mardi. Selon Dieudonné Dagbéto, directeur exécutif d’Amnesty International Bénin qui présentait le rapport " La loi portant code du numérique a continué d’être employée pour restreindre la liberté d’expression." Il en veut pour preuve, la condamnation du citoyen Jean Kpoton à 12 mois d’emprisonnement et à une amende de 200.000 Fcfa pour harcèlement par le biais d’une communication électronique, « infraction dont le groupe de travail des nations unies sur la détention arbitraire a estimé la définition trop vague dans un avis rendu en octobre 2020 » rappelle Dieudonné Dagbéto cité par LNT.

| Lire aussi : Bénin : la police au cœur d’une agression sur une femme transgenre, voici les détails

Il a dénoncé également le non-respect du droit à un procès équitable au Bénin. À l’en croire, 10 militants et opposants politiques au moins, ont été arrêtés et détenus lors de manifestation et affrontement entre population et forces de défense et de sécurité dans plusieurs villes du pays notamment celles de Joël Aïvo et Reckya Madougou. Les avocats de ces derniers avaient dénoncé des violations des droits de leurs clients de communiquer avec leurs familles et à recevoir des visites régulières de celles-ci, de même que leur droit de communiquer avec leurs avocats en toute confidentialité. Également, le rapport a mis l’accent sur la répression des manifestations par l’armée. C’est le cas par exemple des manifestations et émeutes ayant eu lieu dans différentes villes du nord et du centre du pays plusieurs jours avant les élections présidentielles du 11 avril 2021. D’autres cas ont été aussi relevés par l’Amnesty International pour venir à la conclusion qu’il y’a beaucoup de violation des droits de l’homme en 2021.




 
 

 
 
 

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