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Au Bénin, les transhumants politiques rattrapés par la patrouille grâce au nouveau code électoral
Fin de parcours pour les hommes politiques béninois, adeptes de la transhumance. A la faveur du vote du nouveau code électoral du mardi 5 mars, certes des acquis ont été obtenus mais ce qui retient l’attention du citoyen lambda demeure l’arrêt de mort de la transhumance.
Malgré l’avènement du système partisan des habitudes comme la transhumance continuent d’avoir la peau dure dans le microcosme politique béninois. Ce système arrimé à l’enracinement des partis politiques, oxygénés par le financement public, n’a cependant pas ébranlé les apôtres de la transhumance. Toutefois, il faudra le vote du code électoral pour définitivement sonner le glas de cette pratique saisonnière. Par 79 voix pour, 28 contre et une abstention, les députés qui ont validé le code électoral permettent aux partis politiques les plus forts, d’asseoir davantage leur assise, et par la même occasion de maîtriser leurs éléments (NDLR députés) désormais.
À l’origine de cette réforme, une proposition de loi initiée par le député Aké Natondé, président du groupe parlementaire « Union Progressiste le Renouveau », enrichie par la suite.
Lire aussi : Assemblée nationale : Reprise des débats en plénière sur l’examen des propositions de lois du code électoral (voici le direct))>https://www.linvestigateur.info/?Assemblee-nationale-Reprise-des-debats-en-pleniere-sur-l-examen-des&var_mode=calcul]
Dans le nouveau code électoral, il est désormais clair que « les députés et les maires ne peuvent que parrainer un membre ou désigné du parti qui les a positionnés sur sa liste pour les élections législatives ou communales ». Un détail important puisqu’il siffle la fin de la récréation. De Kérékou II (NDLR l’ancien Chef d’Etat) en passant par Nicéphore Soglo sans oublier Patrice Talon les acteurs du sérail politique béninois ont fait de la transhumance politique, leur sport favori. Ils ont beau avoir des astuces pour toujours y parvenir. Mais le nouveau code électoral vient les rattraper et c’est une fin de cavale en effet.
Il faut préciser que c’est la Cour constitutionnelle qui a avait recommandé la modification du code électoral pour régler la question de l’égalité entre les élus qui doivent parrainer les candidats à la présidentielle de 2026.
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