La fille du président Mohamed Bazoum renversé du Niger, et séquestré, demande « la libération » de son père, selon sa lettre ouverte, publiée dans le quotidien français LeFigaro. Cela fera un mois dans 3 jours que le président du Niger a été déchu du pouvoir par la junte nigérienne. Et depuis le 26 juillet, ce dernier, son épouse, et leur fils, ne sont plus libres de leurs mouvements. Zazia Bazoum Mohamed appelle la communauté internationale à les libérer.

Zazia Bazoum Mohamed s’était déjà plainte dans le quotidien britannique The Guardian, mi-août. En vacances en France au moment du coup d’État au Niger, elle dénonçait les conditions de détention de sa famille, qu’elle juge « inhumaines ».
Cette fois, dans Le Figaro, Zazia Bazoum Mohamed est reconnaissante envers « les personnes qui ont réagi à ce premier cri du cœur ». Grâce à elles, « le médecin de la famille est autorisé à leur rendre visite occasionnellement et à leur fournir quelques vivres ».

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Cela dit, elle informe que : « Le compteur électrique, est en revanche, toujours délibérément éteint. » Selon Zazia Bazoum Mohamed, son père, sa mère et son frère sont « enfermés dans une résidence en béton où les températures peuvent dépasser 40 degrés (et) ils sont assez souvent privés d’eau pour se laver ou se rafraichir ».
Dans cette lettre ouverte, la fille du président considère les militaires du Conseil nationale pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) comme étant des « preneurs d’otages », et critique la démarche du Général Tiani, leader du CNSP.
Elle conclut en disant que : « Les preneurs d’otages eux sont déjà en contact avec Wagner au Mali. […] Il faut obtenir le retour de Mohamed Bazoum en tant que président de la République. »