Cinq étudiants arrêtés lors des violences électorales en 2021, implorent la clémence du président Patrice Talon, pour recouvrer leur liberté et poursuivre leurs études.

Actuellement en détention, ces étudiants ont adressé une correspondance au chef de l’État dans l’intention que M. Talon sollicite auprès de la justice, une intervention en leur faveur. « Nous avons été arrêtés avant et après la présidentielle de 2021. Cher papa, à ce jour, nous venons de perdre trois années d’études universitaires consécutivement dans notre cursus », regrettent-ils.

Pour cette nouvelle année académique, ils souhaitent reprendre leurs études et demandent pardon au président Patrice Talon. « Monsieur le Président, en tant que père de la nation, nous implorons votre pardon au risque de perdre une quatrième année universitaire dont les inscriptions, réinscriptions et les cours ont déjà démarré », ont-ils écrit dans la lettre déchargée par le service courrier de la Présidence de la République.

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« Comptant sur votre amour paternel, nous espérons retrouver le chemin des amphithéâtres très bientôt », ont-ils ajouté. Ousmane B., Abdoul I., Issiakou A., Djamiou S. et Malwane A. ont rappelé que certains de leurs co-accusés dans le dossier des violences électorales, ont été libérés en juillet 2022. Ils espèrent bénéficier de la même mesure de clémence.

En septembre 2021, Bertin Koovi du Bloc Républicain avait demandé au président Patrice Talon de se pencher sur la situation de ces étudiants. Mais son plaidoyer n’a visiblement pas eu d’écho favorable auprès du chef de l’État. La question actuelle est de savoir si la lettre de ces étudiants fera réagir le président de la République.