Sur l’’émission ‘’Sans détour’’ samedi 13 avril dernier de la Radio Sêdohoun, le président du Front des Organisations Nationales contre la Corruption (FONAC) au Bénin, Jean-Baptiste ELIAS s’est une fois encore prononcé sur le sujet de la lutte contre la corruption dans notre pays et, la tenue des prochaines assises de son organisation.

Sans ambiguïté, l’homme connu pour ses positions tranchantes sur les questions de corruption et de détournement n’a pas manqué de situer la place des associations de la société civile ‘’nomades’’ qui oublient leur objectif et se mettent aujourd’hui à faire de la politique. « Nous avons décidé de rester purement dans la société civile. Je ne suis membre d’aucun parti politique et je ne serai membre d’aucun parti politique tant que je serai dans la société civile travaillant pour la lutte contre la corruption », a confié Jean-Baptiste Elias.

1er Vice-président du FONAC de 1998 à 2015 et président de 2015 à aujourd’hui, Jean-Baptiste ELIAS ne compte plus prolonger son mandat à la tête du Front des Organisations Nationales contre la Corruption (FONAC) au Bénin. Il a annoncé qu’il déposera le tablier pour permettre à d’autres de prendre la relève. « C’est normal que je puisse me retirer et le retrait sera pour bientôt parce que j’ai déjà formé la relève. Elle est prête pour continuer le travail et nous espérons que cette relève continuera à faire son expérience pour permettre à ce que la lutte contre la corruption puisse continuer et que la sensibilisation puisse se faire toujours au Bénin », a-t-il déclaré.

Mais sans pour autant donner la date de la tenue des prochaines assises du Fonac, l’homme a été clair et parle de la souveraineté qui a toujours incarné l’association. Pour lui, en tant que président, il ne serait pas idéal de se prononcer sur la question sans au préalable un consensus. « Ce serait pour bientôt. De toutes les façons, les assises décideront du remplacement à la tête du Fonac et de sa continuité. Je ne serai malheureusement pas l’homme qui impose son point de vue. Mais se plier à la majorité des membres du Fonac…Au sein du Fonac, il n’y a pas de place pour la dictature », a dit Jean-Baptiste Elias pour insister sur son prochain retrait à la tête de l’association.

Également connu pour être un Expert des Nations Unies pour la bonne Gouvernance et la Lutte contre la Corruption et président du Réseau des Institutions de Lutte contre la Corruption de la CEDEAO, du Conseil de l’Union Africaine contre la Corruption, Jean-Baptiste Elias a une fois encore renouvelé sa détermination à lutter contre ce fléau au Bénin. « Je dirai toujours, dans mon quartier, arrondissement, commune, département ne faites pas la corruption, ne soyez jamais corrupteur, ne soyez jamais corrompu. Je dirai au niveau de l’Etat béninois, où que je passerai, mesdames et messieurs, faites tout pour ne jamais vous mêler des dossiers de corruption et ce serait le rêve le plus important que je ferai », a-t-il, pour finir, précisé.