Le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou était face à la presse ce mercredi à Cotonou, en compagnie de ses collègues de l’éducation, Kouaro Yves Chabi et Eléonore Yayi Ladékan. Au cours de cette conférence, ils ont présenté l’état des lieux en matière de mise en œuvre de la politique de l’État dans le secteur de l’Éducation sous la gouvernance du président Patrice Talon.

Le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou était face à la presse ce mercredi à Cotonou, en compagnie de ses collègues de l’éducation, Kouaro Yves et Eléonore Yayi Ladékan. Au cours de cette conférence, ils ont présenté l’état des lieux en matière de mise en œuvre de la politique de l’État dans le secteur de l’Éducation sous la gouvernance du président Patrice Talon.

Salimane Karimou, chef de file des Ministres en charge de l’Éducation a expliqué aux journalistes que le renforcement du capital humain notamment l’éducation est un point important dans la politique du gouvernement de Patrice Talon. "À cet effet, plusieurs réformes ont été engagées dans les différents sous-secteurs de l’éducation afin d’assurer une éducation universelle de qualité à tous les enfants béninois. Au nombre des réformes majeures engagées, j’ai rappelé : la restructuration du Conseil National de l’Éducation ; la révision des curricula CI et CP en français et en mathématiques ; la réorganisation de l’atlas scolaire et pédagogique ; la redéfinition de la carte universitaire ; etc", a fait savoir le ministre des enseignements maternel et primaire.

Il a évoqué la prise d’un arrêté interministériel fixant le calendrier de l’année scolaire en prélude à chaque rentrée scolaire et la mise en place du Programme Spécial de Pré-Insertion dans l’Enseignement (PSPIE) qui concourent à l’effectivité et au bon déroulement de l’année scolaire. Selon le bilan de la rentrée 2023-2024 présenté par le ministre, toutes les écoles maternelles et primaires ont globalement ouvert et fonctionnent normalement avec le démarrage des activités pédagogiques. Ceci en dépit des menaces sécuritaires dans la région septentrionale du pays et des inondations dans d’autres régions.

Ces écoles pour l’instant fermées

Cependant, onze (11) écoles primaires publiques, à savoir : sept (07) de l’arrondissement de Monsey dans la commune de Karimama, dans le département de l’Alibori, et quatre (04) de la commune de Matéri, dans le département l’Atacora, sont restées fermées. Salimane Karimou a précisé que des dispositions sont prises pour assurer le retour à l’école des élèves et enseignants de ces zones. Par ailleurs, des programmes spéciaux existent pour gérer au mieux les éventuels manque-à-gagner en terme d’acquis scolaire. Il a donné l’exemple des savoirs essentiels et les savoirs en situations d’urgence.

De la gestion des aspirants au métier d’enseignant

L’autorité en charge de l’enseignement du premier degré a abordé au cours de cette conférence de presse, la gestion des Aspirants au Métier de l’Enseignement (AME). Il a laissé entendre que ce programme est venu régler le déficit quantitatif et qualitatif d’enseignants avant 2016. Il permet une meilleure programmation budgétaire ; la maîtrise de la masse salariale ; le renforcement de l’offre éducative ; l’amélioration de la qualité ; la facilité à satisfaire les besoins en personnel enseignant ; pour les bénéficiaires, il garantit : l’égalité de chance ; la réduction de la précarité ; l’amélioration des conditions de vie.

A la maternelle et au primaire : 10.686 ont été déployés en 2019 ; 1.022 en 2020 et 4.407 en 2022, pour les AME titulaires du CEAP option enseignement maternel, du CEAP/CAP option enseignement primaire et du baccalauréat ; en poste à ce jour, a précisé le ministre. Il a rappelé le passage du contrat des AME de 9 mois sur 12, à 11 mois sur 12 depuis depuis l’année scolaire 2022-2023. Les dispositions prises pour le reversement en ACDPE des AME ayant totalisé au moins trois ans de service continu et qui passent avec succès le test d’évaluation ; l’élaboration de la feuille de route du processus de reversement, l’établissement de la liste des AME ayant cumulé au moins trois (03) ans de service ; la définition des modalités d’évaluation ; la mise en place d’un comité chargé du reversement sont des points qui ont été aussi abordés au cours de cette sortie médiatique.

Pour Salimane Karimou, "il n’est plus un secret pour aucun concitoyen qu’à y voir de près, le système éducatif béninois sort progressivement du creux de la vague grâce à toutes les mesures prises par le gouvernement à partir de 2016. Il en résulte qu’en maintenant le cap avec la possibilité d’apporter des innovations, il est évident que notre système éducatif connaitra un rayonnement sans précédent dans un avenir très proche."