Reçu dans l’émission « 90 minutes pour convaincre » de la radio nationale ce dimanche 08 novembre 2020, le ministre de la communication de la poste et porte-parole du gouvernement, Alain Orounla s’est prononcé sur l’actualité. A l’occasion, il en a profité pour lancer un défi aux Démocrates.

Considérés comme la coqueluche du peuple qui en a reçu plein la figure pendant le quinquennat finissant de Patrice Talon, le parti « Les Démocrates » est considéré comme une alternance crédible en 2021. Sauf que, reçu dans l’émission « 90 minutes pour convaincre » de la radio nationale ce dimanche 08 novembre 2020, le ministre de la communication de la poste et porte-parole du gouvernement, Alain Orounla pense le contraire. Pour lui, cette frange de l’opposition n’a guère l’étoffe qu’il faut pour effrayer la mouvance à laquelle il appartient.

« Les Démocrates ne dérangent personne, aucun parti d’opposition ne dérange personne. Ils peuvent en constituer autant qu’ils veulent. Ce que nous ne voulons pas, c’est la pléthore de partis politiques, qu’ils soient de la mouvance ou de l’opposition », a déclaré l’ancien avocat.

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Dans les détails, Alain Orounla a voulu signifier que ce parti épaulé par l’ancien président Boni Yayi n’est qu’un tigre en carton. C’est dire que la popularité dont prétend jouir le parti présidé par Eric Houndété comme le prédisent ses caciques et certaines populations, n’est qu’une vue de l’esprit.

En effet, au cours de l’inauguration d’un siège départemental dans le septentrion, la semaine écoulée, le président Eric Houndété a lancé un défi au chef de fil de la mouvance. « S’il est compétiteur-né, dites lui d’ouvrir la compétition », avait-il adressé au président Patrice Talon. Ceci pour insinuer que la mouvance et son chef sont conscients de leur popularité et c’est d’ailleurs pour cette raison que l’obtention du récépissé provisoire par sa formation politique traîne. Mais à propos, le ministre Alain Orounla lors de son passage sur la radio nationale dira que « Si Les Démocrates remplissent les conditions, il n’y a pas de raisons qu’ils n’aient pas leur récépissé ».

Et pour montrer le signe d’une vitalité de la démocratie béninoise, il ajoute : « Nous sommes d’ailleurs très pressés de mener des débats d’idées »