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Bénin : libération provisoire contre une caution de plusieurs millions requise pour Romaric Boco à la CRIET

Deo Gratias HOUNKPATIN 16/04/2024 à 10:51

Le procès de Romaric Boco, jeune acteur politique du Bloc républicain arrêté pour harcèlement par le biais d’un système électronique à l’encontre du ministre José Didier Tonato, a démarré à la CRIET ce lundi 15 avril. Après les débats, le parquet a requis sa libération provisoire contre paiement d’une caution de plusieurs millions.

Après son interpellation, le prévenu a été placé en détention provisoire le jeudi dernier. Lors de sa comparution ce lundi, il a reconnu les faits de harcèlement par le biais d’un système électronique qui lui sont reprochés par le ministère public. Romaric Boco est poursuivi pour avoir insulté le ministre José Didier Tonato via des messages privés sur WhatsApp par rapport à l’affaire d’expropriation de terre à Togbin.

Interrogé par le premier substitut du procureur, il a confié que les messages envoyés au ministre sont de trois volets. Ils concernent, entre autres, la hausse du prix des billets d’avion et l’expropriation des terres à Togbin. Le procès est lié à ses messages sur l’expropriation des terres. Romaric Boco a laissé entendre avoir d’abord envoyé des messages sur WhatsApp au ministre avec des numéros béninois.

Mais José Didier Tonato a bloqué ces numéros. Il lui a envoyé le 29 mars 2024, un autre message avec un numéro français. C’est ce dernier message qui a poussé le ministre à saisir la justice. « Bonjour monsieur le ministre. José ! Je te jure, tu viendras au tribunal en 2026 t’expliquer », a écrit le prévenu au plaignant accompagné d’une vidéo selon le ministère public. L’accusé a présenté des excuses au ministre après la lecture du message.

« Je ne suis pas digne de ce que j’ai fait », a-t-il dit. Il a dit avoir demandé au vice-président Barthélémy Kassa de plaider son cas auprès de José Didier Tonato. Ses avocats ont plaidé pour sa remise en liberté provisoire en raison de son état de santé. Romaric Boco doit subir une opération médicale le 25 avril prochain.

Après avoir souligné la nature politique de l’affaire, le ministère public a demandé à la Cour d’ordonner sa remise en liberté provisoire. Mais l’accusé doit payer une caution de cinq millions FCFA, rapporte Libre Express. Le verdict de la Cour sur cette demande est attendu pour le 22 avril 2024.



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