Actualité

Bénin : une locataire de boutiques démolies à Kouhounou condamnée à payer 4.560.000 FCFA d’arriérés de loyers

L’investigateur 11/08/2022 à 23:31

Malgré la démolition des boutiques ceinturant le stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou, un ex locataire connaît des déboires, puisqu’’il est rattrapée par une affaire de loyers impayés, et devra verser plusieurs millions FCFA à son ex propriétaire.

Un des locataires de boutiques qui ceinturaient le Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou connaît de déboires. Il doit trente-neuf (39) mois de loyers à son propriétaire à raison 120.000 FCFA pour un total de plus de 04 millions FCFA. A cet effet, informe 24 heures au Bénin, Pierrete B. est sommée de verser les impayés de deux boutiques qu’il avait louées et au même moment, les portes, fenêtres, brasseurs, fils électriques, WC, lavabos et miroir qui aurait disparu dès la libération des lieux le 1er avril dernier, à M. A.
Contrairement aux dires du propriétaire, Pierrette B., l’ex locataire reconnaît devoir seulement 1.315.000 FCFA. Car, pour elle, le propriétaire a cédé ses droits à un sous-bailleur en janvier 2022. Ce qui a fait qu’elle s’est retrouvée dans une situation où elle ne savait plus à qui (cédant ou cessionnaire) payer les loyers. Mieux, elle soutient qu’en raison de l’ultimatum de l’Office de Gestion des Stades du Bénin (OGSB), dans le cadre du projet de construction de Pôle Commercial de ceinturage du Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou (GMK), qu’elle a libéré les deux boutiques le 1er avril 2022 du fait du préavis du gouvernement et dont le délai était fixé au 31 mars 2022.

| Lire aussi : Houngbédji : ‘’Je n’ai pas fui mon pays quand cette situation est survenue’’, a déclaré Jean-Baptiste Hounguè après sa sortie de prison déjà, 04 communes approuvent le nouveau projet entre son parti et l’Union Progressiste (liste)

Mais, selon qu’elle n’a pas honoré ses engagements contractuels, le tribunal l’a condamnée à payer quatre millions cinq cent soixante mille (4.560.000) FCFA au titre des loyers échus et impayés de février 2019 à fin mars 2022. Selon le verdict du jugement rendu le 28 juillet 2022, elle doit aussi rendre les biens matériels emportés des lieux loués à son ex propriétaire.




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook