Dans un post sur sa page Facebook ce samedi 21 mars 2020, l’ancien président du Bénin, Boni Yayi s’est à nouveau adressé à la communauté internationale. Au passage, il n’a pas, semble-t-il, approuvé l’auto confinement que nous impose cet ennemi unique et invisible, le Coronavirus.

Au-delà des efforts nationaux, Ensemble nous sommes plus forts, nous vaincrons ainsi cette pandémie qui nous confine et nous sépare physiquement », a écrit l’ancien président du Bénin, Boni Yayi sur sa page Facebook.
Certes l’ampleur que prend en Europe, le Covid-19 où en Chine dont les populations se remettent petit à petit du poids de la pandémie est loin de ce qui est vécu sous les tropiques. Mais le continent africain prend le relais. Frontières, écoles, lieux du savoir, centres de formation, marchés et mosquées fermés. La tasse au final sera amère pour une économie africaine déjà exsangue. Du fait des maux à savoir : la mauvaise gestion, l’incurie de ses cadres et l’incivisme de ses concitoyens. Bref sans entamer ce chemin de choix imposé par un ennemi impitoyable, le Coronavirus, la psychose a pris place dans le quotidien des Africains. L’ancien patron de la BOAD, Thomas de par son expérience, entrevoit déjà, le manque de cette chaleur à l’africaine, c’est-à-dire, la solidarité et les visites rendues aux voisins dans les moments de lassitude et de dépaysement. Un peu de temps et on sera obligé contre notre gré, de faire l’auto confinement à l’italienne ou comme les Français sans oublier les Chinois, les premiers à faire l’expérience. Très prévoyant, il le sent et s’agace. Mais c’est le prix à payer à défaut d’un remède qu’il tarde à venir pour vaincre un ennemi qui terrasse, décime et impose sa ligne directrice au monde entier. Dans les pays du Nord comme ceux du sud, tout le monde subit sa rigueur et fait sa loi.

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