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Burkina Faso : un décret signé pour renforcer la lutte contre la corruption moyennant une récompense
Jeudi 14 mars, le président de la transition a signé, un décret pour lutter contre la corruption au sein de l’administration publique ; faciliter la dénonciation des actes de corruptions et la dénonciation des actes, des infractions assimilées et ses pratiques déviantes.
Au Burkina Faso, la lutte contre la corruption est actée. Le président de la transition Ibrahim Traoré a pris, jeudi 14 mars 2024, des mesures significatives pour lutter contre la corruption au sein de l’administration publique.
Le décret adopté et signé vise à encourager les citoyens à signaler de manière responsable les cas de corruption qu’ils observent moyennant une récompense. Les dénonciations concernées sont les mauvaises pratiques qui s’entendent de tout manquement aux obligations professionnelles, toute atteinte aux règles déontologiques commises par un agent public à l’occasion, en raison ou dans l’exercice de ses fonctions.
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Selon les dispositions mises en place, les dénonciations sont écrites, et doivent être faites de bonne foi et relater les faits. Elles doivent indiquer les témoins éventuels, les dates et lieux ainsi que tous autres éléments pertinents qui peuvent être déposés auprès des structures habilitées, avec des copies également envoyées au cabinet du Président du Faso.
En cas de confirmation des faits, le décret précise que la personne qui dénonce bénéficie des mesures de protection prévues par la loi. Tout dénonciateur des faits de corruption et infractions assimilées ainsi que les mauvaises pratiques bénéficie d’une récompense si les faits sont avérés. Mais en cas de dénonciation calomnieuse ou abusive, le dénonciateur peut être poursuivi conformément aux textes en vigueur.
Annoncée le 21 février 2024, cette initiative est le fruit d’une promesse du président Traoré dont l’objectif est de mener une lutte acharnée contre la corruption. Une opportunité donnée aux agents publics d’accomplir correctement leurs tâches et de respecter les citoyens. Aussi, une manière de renforcer la transparence et l’intégrité au sein de l’administration publique burkinabè.
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