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Burkina : des manifestations anti français se multiplient contrairement à la Russie
Le dimanche 27 mars de cette année, la place de la nation dans la capitale burkinabé et Ouagadougou a tremblé sous les voix et les cris de centaines de manifestants, réclamant les nouvelles autorités du pays à revoir la coopération militaire avec certains pays, notamment la France et de se tourner vers d’autres partenaires, en l’occurrence la Russie dans la lutte contre le terrorisme.
Ces manifestations, qui ont réuni des centaines de citoyens burkinabé, se sont déroulées sans l’autorisation des autorités compétentes, qui ont appelé les participants à tenir une conférence générale au siège du Conseil burkinabè des chargeurs, à l’appel de la coalition « Faso Lagam Taaba Zaaka » les manifestants ont réclamé les autorités du pays à rejeter les accords avec la France et de se tourner vers la Russie.
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Selon les participants à cette manifestation unique, ils demandent aux autorités du pays leur liberté, et c’est aussi l’occasion pour eux de montrer leur soutien aux forces de défense et de sécurité du Burkina Faso.
« Nous sommes là aujourd’hui pour réclamer notre liberté. Ce meeting est une occasion pour nous de démontrer notre soutien aux forces de défense et de sécurité du Burkina Faso. C’est pour également rappeler aux autorités que la jeunesse ne tolèrera aucun échec », a indiqué Ismaël Nana, secrétaire général de la Coalition.
Ce dernier a également commenté les relations militaires traditionnelles entre son pays et la France en disant : « Les autorités doivent diversifier leur partenaire dans cette lutte contre le terrorisme en allant vers les pays comme la Russie, la Chine, la Corée du nord qui sont des puissances militaires »
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Il convient de noter que la coalition « Faso Lagam Taaba Zaka » qui regroupe plusieurs organisations de la société civile, selon ses responsables, a été créée au lendemain du coup d’État du 24 janvier contre le président Roch Marc Christian Kaboré, qui selon les putschistes jugeaient incompétents pour gouverner le pays et gérer la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso depuis 2015.
Revenant sur ces récentes manifestations, dans la salle de conférence les manifestants brandissaient des drapeaux Russes alors que des pancartes hostiles à la France étaient visibles. On peut aussi lire sur certaines de ses pancartes, : « Non à la coopération militaire avec la France, Oui à la Russie », « Armée française dégage ! »
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