La récente annonce faite par la Confédération africaine de football (CAF), qui a décidé d’enquêter sur les allégations de comportements inappropriés à l’encontre de Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), est qualifiée de « pernicieuse et toxique », par le clan du présumé accusé.

Le jeudi 10 août, le président de la Fécafoot a réagi par l’intermédiaire de son avocat, qui s’est également étonné du fait que la CAF ait qualifié les allégations de "sérieuses à première vue", alors que selon lui, Samuel Eto’o "n’a été notifié d’aucune des accusations prétendument portées contre lui ."

La CAF, dans un communiqué en date du 9 août, a déclaré avoir reçu « des demandes écrites venant de plusieurs parties prenantes du football camerounais ». Elle n’a pas précisé les formes de comportements inappropriés, ni les noms de ceux qui ont déposé les plaintes, mais a déclaré qu’elle enquêtera contre l’ancien buteur de Barcelone.

Selon l’avocat d’Eto’o, Elame Bonny Privat, le président de la Fécafoot "invite la grande famille du football camerounais à la résilience face aux attaques répétées et injustifiées des ennemis du football qui entendent prendre notre sport roi en otage pour continuer de servir leurs intérêts personnels et égoïstes."

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Il n’y pas longtemps, Samuel Eto’o s’est brouillé avec son ancien vice-président Henry Njalla Quan qui a démissionné de son poste à la Fécafoot et a critiqué sa gestion. L’ex-vice-président dit avoir été « victime de menaces de mort, de discrimination, de mépris absolu, de traitements inhumains et bien d’autres de la part d’employés, de cadres et d’autres parties prenantes alors qu’il était l’un des vice-présidents de la Fédération camerounaise de football ».

Depuis quelques mois, la gestion de l’ancien joueur de Chelsea est critiquée par plusieurs acteurs du football camerounais. Entre autres plaintes à son encontre, ses détracteurs parlent de manque de transparence financière, de mauvaise direction et d’autres irrégularités.