Le directeur de l’information et de la communication de MOELE-BÉNIN, Rodrigue HODE s’est exprimé sur le terme « assemblée constituante », utilisé par Louis Vlavonou pour évoquer une éventuelle révision de la Constitution. Il estime que le président de l’Assemblée nationale a commis une faute politique.

Au cours d’une rencontre avec les présidents des autres institutions de la République, Louis Vlavonou avait déclaré : "nous qui sommes ici, nous représentons la nation toute entière. C’est l’institution de la république, et nous sommes comme une assemblée constituante, parce que ce qui se discute, et ce qui se fait ici, est au-delà de nos pauvres personnes. C’est la refonte totale, c’est tout le système qui est en jeu". Ses propos ont suscité une grosse polémique sur la scène politique, obligeant son porte-parole, Vitali Boton a organisé une conférence de presse, pour tenter d’expliquer le contexte de cette déclaration.

Selon Rodrigue HODE, cette polémique est justifiée. "D’après ce que j’ai entendu, oui, la polémique avait une raison d’exister. Quand on parle d’assemblée constituante, quand on parle de réforme totale du système, ça donne des frissons", a-t-il déclaré au micro de la radio nationale. Toutefois, le directeur de l’information et de la communication de MOELE-BÉNIN a confié que la révision de la Constitution ne pose pas de problème au sein de son parti. "Nous avons demandé, et nous continuons à demander la révision de la Constitution, parce qu’il y a des dispositions qui mérite d’être corrigées. Nous ne faisons pas la révision de la Constitution au parti MOELE-BÉNIN un sujet tabou, ce n’est pas du fétichisme".

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Néanmoins, il estime que le terme « assemblée constituante », a été mal employé par Louis Vlavonou, qui a commis une faute politique. "Allons sur Google et tapons « assemblée constituante », et vous verrez ce qu’est une « assemblée constituante ». Ce n’est pas ce qu’a dit le président de l’Assemblée nationale. Et donc ça pose un problème. N’ayons pas peur des mots. Il n’a même pas à le dire. C’est une faute politique", a-t-il dit.

Rodrigue HODE a ajouté que le président de l’Assemblée nationale avait un message à passer, en utilisant cette expression. "Le Président Vlavonou de l’expérience politique, peut-être que l’un des rares parlementaires d’aujourd’hui à avoir son expérience politique. C’est donc quelqu’un qui sait qu’il y a des propos qu’on peut tenir hors micro. Mais là, le micro était ouvert donc il sait le message qu’il envoyait. Il en a pleinement conscience." La polémique sur cette affaire ne s’arrêtera certainement pas de sitôt.